
Le film sur la musique est un genre singulier, tant il est délicat de discerner ce qui constitue ses spécificités. Déterminer un langage formel qui lui serait propre est souvent une tâche complexe. Par exemple, les travaux d’Anton Corbijn ou de Marie Losier réinvestissent à leur manière les codes du documentaire, en réinterrogeant ce qui constitue son matériau – le réel, en l’occurrence ici la musique, est saisi par une logique de mise à distance et via un détour par la fiction notamment. Autrement dit : une pratique qui s’assume comme un art de l’image, avec ses codes et son esthétique spécifiques. Mais les limites de ce type de film apparaissent aussi très souvent, cantonnant nombre de propositions dans le domaine du traitement journalistique, dans celui du reportage. Continuer la lecture de « « S/He Is Still Her/e » de David Charles Rodrigues »
La découverte d’un nouveau disque est toujours une expérience contradictoire : partagée entre l’immédiateté de l’affect et une logique plus oblique, mobilisant un savoir référencé typique de l’érudit-pop. C’est précisément ce qui se produit avec Even the Dog Knows du duo londonien
Il faut faire retour sur le tournant de la séquence fin 90 / début 2000 : une certaine musique électronique est à son apogée, le minimalisme numérique et l’austérité micro-house constituant en effet les principales caractéristiques des courants post-rave (IDM, Laptop Music, Exterme Computer Music, etc.). Des labels comme
Des musicien-nes et artistes comme 
Il existe une lignée de guitariste improvisteur.ice dont la confrontation avec l’ instrument renvoie à quelque chose de l’ordre de la corporéité :
Depuis quelques temps déjà, le label tourangeau
Lorsque