Ce n’est pas un hasard si le disque des Mercuriales commence par un tonitruant « LA MORT ! » éructé d’outre-tombe par la voix de Jacques Lacan : morts, nous le sommes déjà vivants. Pas seulement parce que ce qui nous a faits a disparu : décors de l’enfance, arrière-grands-parents qui nous tenaient sur leurs genoux au bord d’une table en formica dans une odeur de Clan ou d’Amsterdamer, mais aussi parce que la mort était déjà depuis longtemps au travail dans la sensibilité même du temps, celle de « l’homme sans immédiateté » qui est à jamais la nôtre, post-adolescents maladifs et fétichistes, fébriles et désorientés, et qu’on retrouve encore dans la voix tremblante de Maurice Ronet qui succède à celle de Lacan en ouverture de ce disque des Mercuriales donc, Les choses m’échappent. Continuer la lecture de « Les Mercuriales, Les choses m’échappent (Hellzapoppin) »