
Peut-on écouter New Order sous une douche froide ?
Ou Joy Division, c’est encore du Joy Division si on chante les paroles avec l’accent marseillais ? Continuer la lecture de « Climats #28 : Windsor for the Derby, Russell Banks »
quotidien pop moderne since 1991
Peut-on écouter New Order sous une douche froide ?
Ou Joy Division, c’est encore du Joy Division si on chante les paroles avec l’accent marseillais ? Continuer la lecture de « Climats #28 : Windsor for the Derby, Russell Banks »
This could be the saddest dusk ever seen
You turn to a miracle high-alive
Michael Stipe
Peut-on écouter Vauxhall and I de Morrissey sous le franc soleil de juillet ? Et un Antônio Carlos Jobim empêtré dans un crachin de février, c’est toujours du Antônio Carlos Jobim ? Climats met en avant les sorties disques et livres selon la météo. Continuer la lecture de « Climats #23 : Laraaji, Estelle Zhong Mengual »
This could be the saddest dusk ever seen
You turn to a miracle high-alive
Michael Stipe
Peut-on écouter Vauxhall and I de Morrissey sous le franc soleil de juillet ? Et un Antônio Carlos Jobim empêtré dans un crachin de février, c’est toujours du Antônio Carlos Jobim ? Climats met en avant les sorties disques et livres selon la météo. Continuer la lecture de « Climats #17 : Jens Lekman, Juli Zeh »
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
J’observe un hêtre sculpté par le vent, le vert de ses feuilles semble voler dans l’air, presque se gommer. Le parfum iodé pénètre les coloris, les embaume de fadeur. Il y a pourtant, toujours, un éclat quelque part dans le paysage et cela, comme dans le tableau de William Strang qui nous montre une Vita Sackville-West coiffée d’un chapeau orange vif détonnant avec un vert de pénombre pour décor. Sackville-West a écrit un livre délicieux – Journal de mon jardin – pour les rêveurs comme moi qui n’ont pas la main verte et possèdent un jardin. Continuer la lecture de « Le Phare – Marco Martella, Gap Year, Jane Campion »
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
Je regardais, il y a peu, une braise en dehors du feu. C’était bien avant ces jours de printemps où l’air semble saturé de pollen et de tiédeur. Je regardais cette braise, éloignée de son foyer, continuer sa mission. Elle s’obstinait à se consumer, sans relâche. Continuer la lecture de « Le parfum – William T. Vollmann, The Durutti Column, Terrence Malick »
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
Comment ai-je connu Hélène Frappat ? Je n’arrive pas à m’en souvenir et lorsque je me rapproche de la vérité de cet instant, tout se tait – tout meurt à la lumière. Peut-être était-ce près de la Fonte Gaia, à Sienne ? Jour de pluie où le brun sale des façades me remplissait d’une immense mélancolie. Non, c’était une nuit. C’était, une nuit d’été à La Rochelle. Le parfum de la glycine, les murs blancs et les mots prononcés très bas. Je lisais Sous Réserve, petit livre violet que je trimballais dans ma poche. Je tombais amoureux d’une écriture. Continuer la lecture de « La Chanson d’Hélène – Hélène Frappat, Still Corners, Vittorio de Sica »
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
Pour Emma.
La lettre que l’on n’attendait plus, le message sorti de l’oubli – la bouteille à la mer. Il y a quelques jours, je relisais ce témoignage bouleversant, Lettres à sa fille de Calamity Jane. Vie d’aventures où cette cavalière, cette « reine des plaines », écrivit entre quelques affrontements avec la justice, vingt-cinq lettres à sa fille. Une descendance qu’elle confia, très tôt, à un couple : Jim et Helen O’Neil. Janey, l’abandonnée, ignora tout de sa mère jusqu’à ses trente-ans. Calamity précise d’emblée : « Il est possible que mes lettres ne te parviennent jamais. » Continuer la lecture de « Sentiment océanique – Nelly Pons, Paul Watson, Orchid Mantis »