J’ai été réveillé par le fantôme d’Ari

Il était 5h55 quand j’ai ouvert les yeux, horaire tout à fait inattendu pour un dimanche matin. Il était encore trop tôt pour me lever aussi, inspiré par l’actualité de la veille, j’ai retrouvé L’amour n’oublie jamais, l’autobiographie d’Ari parue en 2001 chez Pauvert. L’ouvrage a la particularité de n’être signé que son prénom, ce … Continuer la lecture de « J’ai été réveillé par le fantôme d’Ari »

Shannon Lay, Covers Vol. 1 (Sub Pop)

Gémir n’est pas de mise aux Marquises. Découvrir ces mots de Brel à l’orée de l’adolescence donnait le vertige, déjà, alors même que la gangue de jugement que l’on pouvait avoir pour un temps fermée autour de ses disques, de sa figure, parce qu’il s’agissait toujours de trier afin de s’y retrouver, et de se … Continuer la lecture de « Shannon Lay, Covers Vol. 1 (Sub Pop) »

Nicolas Sauvage, The Smiths – Hand In Glove (Le Boulon / collection seven inches)

Il s’en est fallu de quelques mois. Bien évidemment, pas sûr qu’on aurait acheté le disque dès sa sortie, mais il y aurait quand même eu de fortes chances – parce qu’entre autres, les virées quasi-hebdomadaires à New Rose avec les copains. Quelques mois donc, sans trop avoir d’explications – si ce n’est qu’on a … Continuer la lecture de « Nicolas Sauvage, The Smiths – Hand In Glove (Le Boulon / collection seven inches) »

David Brewis : « J’ai eu l’impression de sauter du haut d’une falaise »

Pour sa première publication en nom propre après deux décennies d’hyperactivité musicale au sein de Field Music ou School Of Language, le cadet de la fratrie Brewis propose une collection de chansons plus ouvertement personnelles, tout aussi sophistiquées qu’à l’accoutumée mais formellement assez différentes. Les tonalités y sont résolument plus acoustiques et les arrangements exclusivement … Continuer la lecture de « David Brewis : « J’ai eu l’impression de sauter du haut d’une falaise » »

Echo And The Bunnymen, Porcupine (Korova, 1983)

Juste un peu avant d’être sanctifiés par un disque, par ailleurs relativement irréprochable, qui d’après eux-mêmes était, de facto, le plus glorieux jamais enregistré, l’excellent Ocean Rain (1984), Echo And The Bunnymen avaient pourtant déjà régulièrement touché au sublime. Alors que la concurrence effective et affective (The Cure, New Order) se sort de l’ornière maladive … Continuer la lecture de « Echo And The Bunnymen, Porcupine (Korova, 1983) »