Disparition d’Andy Gill, guitariste et membre fondateur des Gangs of Four
Andy Gill, 2011 / Photo : Philippe Lévy
En 2004, voyait le jour cette compilation de Gang Of Four, qui pouvait alors se targuer alors d’être le groupe le plus pillé de l’ère post-punk. Dans la RPM, j’avais écrit quelques lignes (je n’en prends jamais) pour tenter de dire toute mon admiration au sujet de cette formation assez incroyable dont le guitariste et membre fondateur Andy Gill vient de nous quitter hier. C’est un peu gauche (et pour cause) mais comme toujours, le cœur y était. Continuer la lecture de « Return The Gift »
De nouvelles sorties nous enthousiasment chaque semaine et, parce que nous ne pouvons parler de tout, certaines ne trouvent parfois pas leur chemin jusqu’à nos pages. Pour soigner cette frustration, nous lançons notre playlist mensuelle, commentée par nos chroniqueurs dans l’article ci-dessous, ou à écouter sur votre plateforme préférée dans le player ci-dessus. En espérant que ces sélections vous révèlent quelques belles découvertes…
Pour fêter la sortie de son troisième album solo, (L’appel de la forêt, ce vendredi 31 janvier sur Born Bad Records), nous avons demandé à Julien Gasc (membre d’Aquaserge, entre autres) de nous donner son Selectorama. Ceux qui connaissent l’animal savent que sa culture musicale est impressionnante, et particulièrement en matière de pop. Gasc est un vrai boulimique de musiques, de films, de littérature, d’art. Ses influences sont palpables, mais jamais écrasantes. Son Selectorama reflète assez bien ce qui fait la quintessence de sa musique : de la pop électronique brésilienne qui rend lascif, des vocaux soul pour garder la joie, du soft rock pour sangloter, du bricolage pop pour faire la fête… En attendant de vous parler un peu plus de L’appel de la forêt dans les jours à venir, voici donc onze titres qui ont inspiré cet enfant des bois.
Pour les bruxellois (ou pour ceux que la route n’effraie pas) : il y aura deux releases-parties au lieu Un Peu, à Bruxelles, Julien Gasc jouera accompagné de tous les musiciens ayant participé au disque vendredi 31 janvier et dimanche 2 février, et seront exposées les oeuvres de Sophie Vendryes, qui a réalisé la belle pochette de « L’appel de la forêt » . (info : https://www.unpeu.info/). Continuer la lecture de « Selectorama : Julien Gasc »
En 2013, nous découvrions Skategang, un excellent trio parisien de punk auteur d’un disque méconnu aussi vif que court. Les carrières des trois intéressés ne cessent depuis de nous passionner. Paul, le batteur, a sorti un excellent album en 2019 de son projet Pleasure Principle. Maxime, le bassiste, enregistre un paquet de bons groupes français (Rendez-Vous, À Trois Sur La Plage, Alex & FabCouz, Pierre & Bastien), en plus d’avoir plusieurs formations de punk francophones paradoxalement plus reconnus à l’étranger qu’en France (Rixe, Condor). Reste le troisième larron de la bande, Mathis, le guitariste. Sa carrière, bien qu’un peu plus discrète que ses collègues n’en est pas moins passionnante. Continuer la lecture de « Ray Jane, Les Mondes Perdus de Ray Jane (Gone With The Weed) »
J’ai passé la semaine coincé, avec le sentiment de vouloir péter plus haut que mon cul, à vouloir être à la hauteur et à finalement accumuler les fichiers, brouillons, tentatives. Je voulais aussi moins parler de moi en parlant tout de même d’esthétique, donc d’émotions, avec plein de termes élégants et généreux, ceux qui donnent au lecteur le sentiment d’être intelligent, et c’était à ce moment que ça finissait toujours par coincer, version après version, fichier après fichier, brouillon après brouillon, j’étais en train de pondre invariablement le même article, ce feel-intelligent-text – une vieille idée de la maison, comme il y a des feel-good-movies – avec dessus une couche de contentieux, je voulais prouver des choses – essentiellement que j’avais raison, bref, l’inverse de l’objectif. J’étais en train de patouiller comme tous à Section26, j’ose l’imaginer, on patouille parfois : mettre trop et pas assez – manquer d’angle. Continuer la lecture de « Christian Casoni, Juke, 110 portraits de bluesmen (Le Mot Et Le Reste) »