Texas, The Very Best Of 1989 – 2023 (PIAS)

De l’inutilité attendue d’une chronique. Parce qu’on ne va pas se la raconter : au terme de ce texte, les contempteurs du groupe n’auront sans doute pas changé d’avis quand ses thuriféraires (plutôt nombreux de ce côté-ci de la Manche) camperont sur leurs positions quant aux meilleures compositions, presque toutes signées du tandem Sharleen Spiteri … Continuer la lecture de « Texas, The Very Best Of 1989 – 2023 (PIAS) »

Alpha, À L’Ombre de Nous

Voilà l’été. Le temps de l’insouciance pour les plus jeunes ; celui de la mélancolie pour leurs ainés – c’est à peu près ainsi, même si hâtivement résumé. Ça tombe bien. Parce qu’il y a un tout petit peu plus d’un quart de siècle, Massive Attack imaginait un label que l’on promettait à un très … Continuer la lecture de « Alpha, À L’Ombre de Nous »

Simon Rowe, Everybody’s Thinking (Big Potato)

Quand ils étaient jeunes, ils aimaient bien faire du bruit avec leurs guitares. Quand nous étions jeunes, nous avons parfois pris plaisir à les écouter. Au-delà de ces quelques réminiscences triviales, il n’y avait pas forcément grand-chose à attendre, en 2023, de ce qui ressemblait fort à une réunion d’anciens combattants du shoegaze organisée par … Continuer la lecture de « Simon Rowe, Everybody’s Thinking (Big Potato) »

Modern English, les années folles

Il y a des albums dont on a pensé, des années durant, qu’on était seul à les aimer. À les chérir. Seul ? Pas tout à fait. Il  y avait aussi les copains, les copains de la résidence de la banlieue ouest. Au sommet de nos hit-parades imaginaires, il y avait ce disque et je … Continuer la lecture de « Modern English, les années folles »

Meaning Of Tales, When There’s Life, There’s A Dream (Violette Records)

D’abord, il y a le titre du disque. Ce titre qui, dès qu’on l’a lu pour la première fois, il y a quelques semaines de cela, a évoqué un autre titre. Celui du troisième album de Moose, Live A Little Love A Lot. Parce que ces deux titres sont de ces titres qui en disent … Continuer la lecture de « Meaning Of Tales, When There’s Life, There’s A Dream (Violette Records) »

Kings Of Convenience, Peace Or Love (EMI)

Tout pourrait commencer par un souvenir, un souvenir de vingt ans. Une péniche à Amsterdam, une trentaine de personnes et puis, nous. Et puis, eux. Eux qui sont deux. L’un plutôt calme, poli, distant – introverti pour faire (trop) vite ; l’autre plutôt facétieux, bavard, rigolard – extraverti pour faire (trop) vite. Il est un peu … Continuer la lecture de « Kings Of Convenience, Peace Or Love (EMI) »

Le club du samedi soir #34 : la mélancolie bleue

L’idée est née dans la voiture, lors d’un trajet quotidien et de la lecture aléatoire de chansons empilées dans une clé USB. Ces deux-là – celles qui ouvrent justement cette sélection – se sont succédé et j’ai tout de suite pensé à cette expression que j’ai toujours trouvée épatante : la mélancolie bleue. C’est une … Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #34 : la mélancolie bleue »

Une brève histoire du Shoegaze

Le terme Shoegaze vient d’une pique de journaliste constatant que les groupes d’alors regardaient plus l’étrange ballet de leur pieds sur leurs pédales d’effet que leur public. Ou comment en plusieurs décennies, on est passé de la science des effets à l’effet de mode d’un revival constant. Il y a les incontournables (My Bloody Valentine, … Continuer la lecture de « Une brève histoire du Shoegaze »