
Je n’arrive plus à me souvenir de la première fois que j’ai entendu The Redskins. Je pense qu’il s’agissait de leur titre Unionize sur une compilation des Peel Sessions par Bernard Lenoir. Mais cela me semble un peu tardif. J’étais allé, encore lycéen, à un concert de SOS Racisme place de la Bastille en 1986, où le groupe s’était produit. Je n’en garde toutefois aucune trace dans ma carte mémoire. Je vous parle d’une époque sans Internet, sans la moindre chance que ce style de musique passe sur la FM ou les grandes ondes (si ce n’est Radio Libertaire, et je n’y mettrais pas ma main à couper). Quant à trouver leur unique album, à part peut-être chez New Rose du côté de Saint-Michel ou à la Danceteria à Cardinal Lemoine (et je ne parle pas des 45 tours), la quête demandait une âme de stakhanoviste impénitent. D’ailleurs, impossible de comprendre comment, ou par quel miracle, leur Peel Sessions – on y revient – a fini dans ma collection personnelle.
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Vingt ans après la première publication de cette rétrospective par
À la fin des années soixante, l’arrivée des
Barcelone fut l’un des grands épicentres de la révolution rock ibérique. Après


Le 9 juin 2025,
Les années 2010 s’éloignent progressivement. Elles partent rejoindre les limbes de nos mémoires, à quelques encablures du changement de millénaire. Le journalisme musical est un exercice particulier, il ne connaît que l’immédiat et le passé, si possible distant d’au moins deux décennies. Que faire des albums perdus dans le purgatoire, entre l’actualité et l’ancien temps ? Intéressons nous aujourd’hui à l’un de ces olibrius, pas assez vintage pour être réhabilité et porté aux nues : True (2012) de