« Comment décrire
ce qui ne nous est jamais apparu ? »
Il est des disques – L’inattingible est sorti l’hiver dernier, une éternité – qui mettent du temps à se révéler, auxquels on s’accroche sans trop savoir pourquoi, puis qui tombent comme une évidence quand on pense à nos satanés bilans de l’année. Il est des disques qui ne se présentent pas avec le mode d’emploi, qui ne sont pas là pour vous prendre par la main. Ou plutôt si, pour vous amener en pleine forêt et vous y abandonner, comme un Petit Poucet, privé de cailloux et d’encyclopédie du rock. L’inattingible est de ceux-là, et si comme moi, votre vocabulaire est légèrement allergique aux termes à la mode, genre sorcière, il va falloir creuser un peu pour décrire ce qui vous met en joie en cette fin d’année magnifique par la densité en propositions musicales d’ici hors du commun. Continuer la lecture de « Delphine Dora, L’inattingible (Three:Four) »
En cette fin d’année, il est plus que légitime de rendre une nouvelle fois hommage à Glenn Donaldson. Outre ses trois albums (dont le renversant
“L’ambiance? Quelle ambiance? Y’avait plus d’ambiance au bout d’une heure… Le mystère? La magie? On s ‘engueule presqu’à chaque fois, et en général, il pleut. Pas toujours? Ah bon. C’était quand? J’ai aucun souvenir.”
A l’origine, il y avait donc
C’est une constante rassurante de l’existence : quoiqu’il arrive, il y a toujours un disque de
Pour une formation aussi habituée à la transmutation, la réapparition de
Nombreux sont, ces temps-ci, les amoureux séparés. Les amoureux confirmés, ou ceux qui n’ont pas eu le temps de se l’avouer. Pour tromper l’isolement imposé par leur mère, les sœurs Lisbon, dans
« La musique, c’est notre affaire, la musique, c’est notre boulot »