
C’est toujours la même histoire depuis quelque temps déjà… Se souvenir de la première fois. De la première fois où l’on a découvert tel groupe, tel disque, telle chanson. Parfois, ledit souvenir est clair, limpide et ramène à un lieu, un jour tellement précis qu’on a l’impression de pouvoir revivre l’instant. Parfois, il a été comme effacé de la mémoire, sans raison particulièrement valable. Et sans doute encore moins valable lorsqu’il s’agit de Saint Etienne, tant c’est l’un des groupes qui a beaucoup compté dans ma vie professionnelle (les années Mushroom, les premières piges pour Rock & Folk, la naissance de la RPM) et la vie privée (nous y reviendrons – enfin, peut-être), tant il a accompagné la dernière décennie du XXe siècle presque au quotidien et les premières années du XXIe siècle sur un rythme presque identique. Continuer la lecture de « Saint Etienne, le dernier disque du reste de leur vie »
Pourquoi ? Pourquoi, un beau jour, un disque se rappelle-t-il à votre bon souvenir, presque sans crier gare, sans que l’on en sache les raisons exactes ? Pourquoi un disque que l’on a écouté sans doute plus que de raison pendant un temps plus ou moins long, puis remisé (au mieux) au fin fond de sa discothèque ou (au pire) au fin fond d’un carton sans raison a priori valable se pointe-t-il donc, accompagné qui plus est d’une foultitude de souvenirs (plus ou moins incertains) pour mieux redevenir une bande comme originale de notre quotidien ? 
des nièces, des neveux. Toute la journée, toute la semaine, ils subissent la musique forcément cool qu’écoutent leurs parents ou les membres de leur famille avant que ces derniers n’écrivent quelques lignes ou des tartines pour Section26 – voire d’autres sites du même acabit. Alors, ces ados et pré-ados sont-ils déjà condamnés à écouter ce qu’on leur impose au presque quotidien ? C’est exactement ce que l’on va découvrir avec la septième sélection de cette deuxième saison : elle est l’œuvre de Louise, 16 ans, une jeune fille moins Sauvage que son patronyme ne pourrait le laisser penser.
Parfois, ça ne tient pas à grand chose une histoire d’amour. Surtout une histoire d’amour avec un disque. La story d’une amie sur un réseau social, un nom qui ne nous dit rien du tout comparé à un autre nom qui nous dit vaguement quelque chose – 



