
Dans la série nous nous sommes tant aimés, il est vrai que le cas Mogwai nous tracasse au moins autant que les gens en pleine extase attentiste quant au nouvel album de The Cure. Car sur une durée moyenne mais aucunement reniée, Mogwai fut non seulement un de nos groupes préférés mais aussi le meilleur groupe du monde et surtout le plus bruyant quand ils s’en donnaient les moyens. Malchance infâme d’une date inoubliable au Café de la Danse (déjà…) qui venait simplement d’appliquer la loi.
Pas plus de 108 dB, la législation gauloise était formelle mais pour un groupe alors en pleine ascension — et dont la capacité de jonglage niveau quiet/loud fascinait et annihilait alors plusieurs efforts historiques (mbv à l’Olympia, Killing Joke aux balances, Yo La Tengo deux jours de suite devant le Twin Reverb d’Ira) au meurtre de mes tympans — elle ne coulait pas de source. Ces petites batailles du bruit, orions et ramponneaux de visu, faisaient acte de résistance. J’ai d’ailleurs encore ce fameux ticheurte du Ché (t’as la double ref ?) orné du slogan Scottish Guitar Army. J’ai vraiment une histoire particulière avec ce groupe que j’ai peut-être aimé plus que de raison. Continuer la lecture de « « Mogwai, If The Stars had a Sound » de Anthony Crook (2024) »
Laissez-moi vous parler d’un temps que les moins de trente-cinq ans ne peuvent pas franchement se représenter. Un temps où UN SEUL disque pouvait rester introuvable assez longtemps. Une époque, bénie ou non, où le combustible d’un FANtasme pouvait rester à vif à rougeoyer assez longtemps. Un temps où la quête était probablement plus importante que son objet. Et l’objet, le grand secret, en l’occurrence ce n’est pas ce disque mais bien le précédent album de
En écoutant d’une oreille volontairement inattentive cette
On pourrait faire comme si rien ne s’était passé et écouter ce nouvel album de
C’est un calvaire, un Golgotha, un disque qu’il vaut mieux avoir sur la table qu’à l’esprit. Ce qu’un
Il était grand temps de s’en rendre compte, malgré leur classicisme avoué, les frères Reid n’ont jamais trop été à la traine d’une certaine modernité. Si les saillies de soudards de 