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Génération italo

L’été italo

La Dolce vita - Italie, 2019 / Photo : David Rimokh
La Dolce vita – Italie, 2019 / Photo : David Rimokh

David Blot, Fabrizio Mammarella, Patrick Thevenin et Michel Amato aka The Hacker. Comme certains d’entre nous, ils ont grandi et fait leur éducation musicale en direct à la radio ou à la télévision d’alors, sur la RAI ou par le biais du Top 50 et son générique Dream, signé P. Lion. La petite musique synthétique qui triomphait alors dans les hit parades posait les fondations d’une révolution esthétique électronique plus underground. Nos témoins rembobinent leurs mémoires avec plaisir et nostalgie pour revivre cette fondatrice et première rencontre avec ce genre populaire, mais finalement plus avant-gardiste que les tubes de l’été qui en firent toute la renommée ne le laissaient transparaître, finissant par transfigurer les charts internationaux et préfigurant la musique électronique moderne : l’italo disco. Continuer la lecture de « Génération italo »

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Italian Night Fever

L’été italo

La Dolce vita - Italie, 2019 / Photo : David Rimokh
La Dolce vita – Italie, 2019 / Photo : David Rimokh

Je n’ai pas attrapé la fièvre du disco italien  : c’est lui qui est venu à moi, m’a pris dans ses grands bras poilus et roulé un palot qui me fait encore saliver. Puis il m’a fait asseoir sur le siège arrière de sa vespa pour m’emmener le long des calanques regarder les sardines qui scintillent au clair de lune. J’étais un adolescent aux cheveux gras et boutonneux, et j’allais trouver dans les rangs du Top 50 la bande-son idéale de mes rêveries en solitaire. Continuer la lecture de « Italian Night Fever »

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Caterina Barbieri, Ecstatic Computation (Editions Mego)

Lors de son passage parisien à l’occasion de l’édition 2019 du festival Présences électroniques, Caterina Barbieri a pu confirmer ce que l’on pressentait d’un travail tout entier dédié aux « effets psycho-physiques de la répétition » et à l’exploration des « opérations basées sur des patterns » : approfondir une ligne minimaliste qui aujourd’hui fait figure de passage obligé pour tout un pan des musiques électroniques contemporaines, qui se caractérise par un travail sur la séquence prise comme matrice d’une logique de variation, de recomposition et décomposition du motif sonore. Une pratique de l’arpeggiateur notamment, qui fait penser au New Age typique des 80’s (certains travaux de Suzanne Ciani en tête). Déjà, avec Patterns of Consciousness, sorti en 2017 chez Important Records et qui a imposé Caterina Barbieri comme l’une plus importantes représentantes de la nouvelle garde néo-ambiant, l’ambition esthétique était clairement perceptible, insistant sur l’automatisation comme contrainte pour la composition. Continuer la lecture de « Caterina Barbieri, Ecstatic Computation (Editions Mego) »

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Giorgio Poi

Giorgio Poi
Giorgio Poi

Comme je l’ai déjà dit ici dans un article ou dans mon top 2017, ou là-bas, à quelques rares Français croisés à son live, pas loin du lavabo bleu ou dans l’affable fumoir tagué de l’International – les chansonnettes de Giorgio Poi, bricolées à la Mac DeMarco entre deux vaisselles et une machine à laver, font partie de celles qui revisitent et surtout revitalisent la « it-pop » ou, si l’on préfère, l’italo-indie. Continuer la lecture de « Giorgio Poi »