Emission du 30 mai 2021 sur Rinse France
Une émission présentée par Thomas Schwoerer et Viktor Der Panini Joe avec Arnaud Rivière de Sonic Protest
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quotidien pop moderne since 1991
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A la parution du premier tome de l’Anti discothèque idéale en 2015, Christophe Conte, qui doit probablement me surestimer un chouia, m’avait gentiment confié que j’y ferais peut être éventuellement 2/3 découvertes. Comprendre que notre attachement aux causes perdues longtemps introuvables était parfois discordant mais pour l’essentiel, similaire. Et de Sagittarius à Linda Perhacs en passant par Felt ou Swell Maps, j’y retrouvais effectivement une bonne partie de mes classiques intimes. Pour ce deuxième volume, on peut dire que le désormais chroniqueur de Libération s’est surpassé parce qu’il met effectivement en avant, dans une écriture allègre et généreuse, plusieurs disques (je vous laisse deviner lesquels, tiens) dont je n’avais JAMAIS entendu parler. Mais des hollandais new wave de Flue au désormais classiques comme l’indispensable If Only I Could remember My Name de David Crosby tout en passant par des marottes largement partagées en ces pages (Plush) il arrive encore à tracer les lignes qui révèlent une histoire discordante mais néanmoins partagée. Le Selectorama qui suit le prouve plus qu’habilement.
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C’est mon amie Aurore qui me l’a rappelé. « C’est parce que ce sont les dix ans de sa mort, je pense beaucoup à lui en ce moment. » Moi, je n’avais pas pensé à lui depuis quelques temps. Pourtant, j’avais demandé (pour une éventuelle playlist) aux copains de Section26 des idées de chansons illustrant les mots de Chris Marker qui affirmait justement que l’humour est « la politesse du désespoir ». Continuer la lecture de « Jean-Luc Le Ténia par Aurore Bagarry »
Adrien Daniel (chant)
Antoine Hue (basse, chœurs) également guitariste des Ready-Mades
Jérémy Guézennec (guitare), actuellement synthé ambient étrange dans Vieux Fantomas
Nicolas Mangin (batterie, choeurs ) également batteur chez Abuse et The Headliners Continuer la lecture de « Sous Surveillance : Food Fight »
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100% réalisé à la maison, de l’enregistrement sur cassette (piste par piste, instrument par instrument…) au tartinage de peinture sur le corps et les murs, Zad Kokar balance une version doigts dans la prise du classique reggae de Desmond Dekker, The Israelites (1968). Pour ceux qui l’ignorent, ce vaillant soldat de l’Underground strasbourgeois a beaucoup traîné ses guêtres du côté du Diamant d’Or, salle autogérée ouverte en 2014 où sont passés quelques légendes rock, punk et wave des quatre coins du globe, où il officie en tant que « concierge / organisateur de concert / barman / cuisinier / ingé son / personne à l’entrée – ça dépend des soirs… ». Cet amoureux de Jad Fair, The Residents, Brian Chippendale de Lightning Bolt, R. Stevie Moore, de la Grande Triple Alliance Internationale de l’Est mais aussi des Beatles écoute toujours de la musique à fond en dessinant. « Je pense que ça se lie d’une façon étrange parfois, ça joue un peu sur les mêmes enjeux de rythmes, de motifs, de compositions, d’ambiance… Les deux témoignent de formes en mouvement. » Côté illustration, il cite volontiers Gary Panter, Julie Doucet, Mark Beyer, Topor ou Caroline Sury. Un univers étrange, coloré, spontané et foutraque qu’il définit comme « assez libre et spontané, un peu dada dans l’esprit, lo-fi dans la démarche d’enregistrement et assez no-wave dans les dissonances d’où le fait que ça ratisse large dans les influences… » Hyper productif, il a déjà sorti un Ep, deux Lp et 7/8 cassettes à retrouver sur son bandcamp. Les chanceux mettront également la main sur ses illustrations, affiches, bandes dessinées ou badges tout aussi merveilleusement cramés.
https://petite-nature.bandcamp.com/
Veik, trio Caennais que les plus chanceux.ses connaissaient déjà suite à leur trois cassettes parues chez Wewant2wecord et Onto Records, reviennent avec un premier album, Surrounding Structures, tout juste sorti le 30 Avril chez Fuzz Club. Ils bâtissent une atmosphère lunaire et cosmique, et on perçoit des relents post-punk avec ce son de basse très prononcé, cette guitare parfois stridente et cette voix glaciale. Avides de machines, leurs plages sonores impeccablement construites transforment les titres en sessions d’hypnose, et on pense donc également à des genres plus synthétiques, voire kraut. Premier et solide effort du groupe, qui dans un mélange de styles crée sa propre identité de façon singulière. Particulièrement recommandé pour ces dernières et froides journées printanières.
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