
Hier, Etienne Greib évoquait dans son excellente mixtape les passions tristes de l’adolescence, nous emmenant avec lui dans son quotidien d’adolescent strasbourgeois de la seconde moitié des années 80. Après s’être immergée dans les 590 pages de Beastie Boys Book dont on vous reparlera demain ici-même, j’ai sélectionné les 26 premiers titres cités par Mike D. et Adam Horowitz, témoignant de l’extraordinaire scène new-yorkaise de la première moitié des 80s, de Heartbeat, morceau emblématique du Paradise Garage, à She’s On It, dernier maxi sorti avant leur premier album Licensed to Ill. Depuis leur chambre de pré-ado au Bronx en passant par le légendaire club Danceteria, la énième (re)naissance du cool, et démoniaque transition du punk rock au tout début du hip hop. Continuer la lecture de « I Like 2 Stay Home #50 : Recherche Adam désespérément »
 
Pour contrebalancer l’anéantissement provisoirement contraint de la cueillette du muguet ou des grandes escapades printanières, nous sommes quelques-uns à avoir au moins pu nous délecter de l’événement majeur de ce week-end dernier. Au beau milieu d’un pseudo- pont du 1er mai qui s’est contenté d’enjamber les deux rives tristement identiques d’un long fleuve d’ennui, la diffusion gratuite pendant quelques jours de
I believe that thoughts can change my body, répète 
Soy Tonto!, proclamait-il déjà haut il y a bientôt treize ans sur l’un des titres de son deuxième album, 
Les vertus auditives et indirectes du confinement continuent, à juste titre, d’être suffisamment soulignées pour que l’on s’attarde un instant sur le revers de la médaille. Alors que le temps s’étiole et se fige, l’investigation archéologico-réflexive des vestiges de nos propres passions musicales ne cesse d’apparaître comme un dérivatif captivant à la circularité de l’ennui. Comme autant de