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Stranger Teens #38 / Guest : Bobby Would
Tout l’été, les morceaux qui ont sauvé notre adolescence.
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Tout l’été, les morceaux qui ont sauvé notre adolescence.
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Le Styx est un fleuve des Enfers, ou le royaume des morts dans la mythologie grecque, qui séparait le monde terrestre de celui-ci. Lorsque Bobby Would est tombé sur cette photo de sa mère, elle venait tout juste de partir, et de rejoindre ce royaume, après quelques mois de lutte contre la maladie. Dans ses affaires, se trouvait cette photo d’elle jeune, d’une beauté éclatante, alors une femme forte issue de la classe moyenne et mère de trois enfants. Il a décidé de conserver cet instant éphémère de jeunesse, « dans un geste Barthien » dit-il, et de lui dédier ce nouveau disque. Les chansons sont des pièces conceptuellement basées sur des souvenirs, et l’on retrouve tout ce qu’on adore dans la musque de Bobby Would : la voix fantômatique, les accords de guitare fuzz crépusculaires, la mélodie mélancolique et une certaine poésie poussiéreuse de rock siècle dernier. Juste pour mieux accompagner sa mère à travers cette rivière qui la mènera vers la paix éternelle.
Jusqu’à 2020, les Autrichiens Kruder & Dorfmeister n’avaient jamais publié d’album, mais leur place dans l’histoire de la musique électronique était pourtant déjà assurée depuis plus de vingt ans. Le duo se fait remarquer en 1993 avec la publication de l’EP G-Stoned dont la couverture pastiche celle de Bookends d’un autre duo : Simon & Garfunkel. Les Européens ne pratiquent cependant pas le folk gracieux des ainés américains mais du downtempo, genre apparu dans les années 90. À défaut d’un véritable album, les Viennois ont publié, en plus d’un excellent mix dans la série DJ-Kicks (en 1996, déjà chez !K7), un double-cd de remixes, les K&D Sessions. Continuer la lecture de « Kruder & Dorfmeister, The K&D Sessions (!K7, 1998) »
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En janvier dernier, les lecteurs de Section 26 avaient pu se délecter – en avant-première -, de deux excellents titres extraits du deuxième album de Bobby Would, World Wide World (sorti sur le label Low Company). Il ne fait désormais aucun doute que ce disque captivant restera parmi les plus réussis de l’année 2021. Avec son atmosphère hypnotique et étrange, aux accents parfois presque orientaux, ses guitares carillonnantes et lumineuses se mélangeant à des mélopées sépulcrales envoûtantes, ses nappes de synthétiseurs aux sonorités old school, World Wide World nous plonge dans un monde parallèle. Exigeante et audacieuse mais sans jamais verser dans l’autisme de certaines productions expérimentales, la musique de Bobby Would parvient à faire cohabiter élégamment exploration sonore et lisibilité mélodique.
Voici un digest succinct de ce chédeuvrabsolu, sur lequel gageons que tous les rédacteurs de ce site de pointe auront leur mot à dire et émettront un avis valable. Je vous livre mes notes de lecture au débotté, sous le coup d’une vive émotion, tel un François Busnel scrutant l’actualité du disque. Un « track by track » aussi spontané que parfaitement honnête, soyez-en sûrs.
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Robert Pawliczek, artiste talentueux multi-supports (arts plastiques, peinture, photographie, scuplture, installations) et musicien naviguant entre l’Autriche où il réside, et l’Allemagne où il participe à de nombreux projets musicaux variés (AUTOR, Heavy Metal, Schiach) revient avec son projet solo Bobby Would pour un deuxième album World Wide World à paraître chez Low Company le 29 janvier prochain. Après l’excellent et souterrain Baby sorti en 2018 et enregistré en groupe, on se souviendra aussi de leur date à la Pointe Lafayette avec Sex Sux et Jacques Grèle et les Fausses Fuites (Merci Nick), l’alter égo que Robert s’est construit pour déclarer son amour à la mélodie revient avec un album enregistré seul, que l’on pourrait assimiler à une longue balade, intégrant des éléments psychédéliques et mélodiques aux accents country, avec une voix au grain mystique qui plane au-dessus de l’ensemble. Essai transformé, donc. Sehr gut, Bobby !
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