
Voilà trois semaines que Joe Stevens a quitté Los Angeles pour Londres. En résidence dans la capitale anglaise, il s’est produit chaque mercredi de janvier auprès d’invités de (son) choix, Sean O’Hagan [The High Llamas, Microdisney, Stereolab] ou Jack Cooper [Mazes, Ultimate Painting], pour ne citer qu’eux. Après quelques autres villes anglaises, c’est demain qu’il traversera la Manche pour entamer la première tournée européenne de Peel Dream Magazine, avec un premier arrêt à Paris. Un concert qui fera date, aussi parce que tant attendu par ceux qui avaient, comme nous, adoré Agitprop Alterna [chroniqué ici], paru en avril 2020, en plein confinement. Deux ans et demi plus tard, Stevens surprend avec le bien-nommé Pad, un album-concept cotonneux, fait de sonorités synthétiques et vintage, au fil desquelles évolue un personnage imaginaire. Dans un long entretien, le musicien nous explique ce virage esthétique, du shoegaze à ce qu’il nomme la « pop baroque », en évoquant évidemment ses plus grandes influences : les High Llamas, Stereolab et les Beach Boys.
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Par deux fois, on a cru qu’il se produirait. La première, c’était en 2008 au moment de la sortie de
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Ils, ce sont trois des quatre membres d’
En 2019, de nombreux classiques des années soixante et soixante-dix vont fêter de respectueux anniversaires (cinquante et quarante ans), mais n’existe-t-il pas des albums cultes (ou en passe de le devenir) plus proches de nous, auxquels nous pourrions davantage nous identifier, nous qui n’étions pas nés à la sortie de ces monuments ? En scrutant d’une attention débordante ma timeline facebook, je tombe sur un post de