
Six années d’activité, quatre albums : il n’en a pas fallu davantage pour que Modern Studies vienne habiter cet espace intermédiaire et toujours incertain entre les traditions folks et la modernité électronique. Une position délicate où le mélange des genres et des références n’est jamais à l’abri du déséquilibre, de l’excès de contraste ou des mésalliances artificielles et trop tranchées, intellectuellement séduisantes mais condamnées à l’abstraction dans la pratique. Ici, il n’en est rien. Riche d’une culture musicale éclectique et d’une forme charmante d’érudition poétique, ce quartette atypique – géographiquement dispersé mais musicalement cohérent – poursuit avec We Are There l’élaboration d’une œuvre dense et passionnante. L’occasion d’interroger Emily Scott – chanteuse, multi-instrumentaliste et songwriter – sur quelques-uns des secrets de fabrication partagés avec ses trois camarades. Continuer la lecture de « Modern Studies : « On adore superposer les sons » »
Bien sûr qu’il est essentiel de faire des listes. L’énumération n’a pas que du dérisoire : la lecture de 



La carrière d’
J’ai toujours les miquettes* quand la musique que j’ai toujours aimée et défendue se voit à nouveau magnifiée au détour d’un album qui aurait pu échapper à ma vigilance. Au début du siècle, 