
Bien évidemment, avec cet interview définitivement trop tardive (l’album est sorti fin 2018, ndlr), on a un peu l’impression de perpétuer le flambeau éternel de défense des beautiful losers, cette pratique séculaire française qui a fait de notre pays la terre d’accueil de nombre de parias plus ou moins fréquentables de la scène internationale, pour le pire parfois (les affreux Archive…), pour le meilleur aussi, des magnifiques Apartments du grand Peter Milton Walsh ou jadis du complètement cramé Johnny Thunders. La France aime les perdants. Eugene McGuinness ne jouit pas encore d’un tel statut mais en a, hélas pour lui, tous les atouts. Continuer la lecture de « Eugene McGuinness – la grâce urbaine »
Nous sommes bien peu de choses… mais nous sommes les témoins, plus ou moins attentifs, du grand tout, de l’infini, de l’univers et des mondes. Attentif
Samedi 13 avril dernier, un certain nombre d’entre nous arpentait les allées de la convention des labels indépendants du
Dans les années 80, le rêve de beaucoup de parents était que leurs enfants embrassent la carrière d’ingénieur en informatique. C’était le cas des miens. Du coup, j’ai eu droit à mon ordinateur personnel, un
Il y a deux automnes, au fin fond d’une vallée des Vosges du nord, dans une petite maison ouverte au quatre vents, le grand frère avait organisé un festival, à quelques mètres de vaches, les mammifères les plus pacifiques de la terre, qui paissaient, en silence… Il y avait aussi des saucisses qui grillaient dans un coin bar, tenu par les vieux parents, des enfants qui partaient en exploration, et quelques groupes (celui du grand frère donc, celui du cousin), un DJ qui vidait sans le vouloir la piste de danse et même une projection de film d’horreur à une heure du matin, devant laquelle tout le monde s’endormait. Une histoire de famille.
Nous connaissions Toulon pour sa 