As she releases Blue on Blue, her superb second album which, as its predecessor, has been produced by Howe Gelb, Sylvie Simmons has indulged to do a mix between a blind test and a playlist for us. Which leads us to realize that chatting about music with someone who, like her, has interviewed almost everyone in rock music, is, for instance, starting to talk about Tom Waits to quickly sliding to what Johnny Cash used to have for breakfast. Continuer la lecture de « Blind Test : Sylvie Simmons (English version) »
Catégories séries
Section Sixteen #2 : Brigitte et Nicole, 9 et 13 ans
Qu’écoutent réellement nos kids ?
Elles / ils sont des filles de, fils de – ou peut-être des cousines ou des cousins, des nièces, des neveux. Toute la journée, toute la semaine, ils subissent la musique forcément cool qu’écoutent leurs parents ou les membres de leur famille avant que ces derniers n’écrivent quelques lignes ou des tartines pour Section26 – voire d’autres sites du même acabit. Alors, ces ados et pré-ados sont-ils déjà condamnés à écouter ce qu’on leur impose au presque quotidien ? Pas forcément, la preuve par 16, comme en témoigne la seconde mixtape de cette série qu’on espère la plus longue possible, concoctée par un duo de sœurs : Brigitte et Nicole, 9 et 13 ans.
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Catégories chronique nouveauté
Crack Cloud, Pain Olympics (Meat Machine)
La compilation d’EP et les concerts de Crack Cloud furent une claque en 2018. L’annonce d’un premier album accompagné des clips d’Ouster Stew et Tunnel Vision ne fit qu’amplifier notre impatience. Les deux chansons convoquaient le souvenir encore vif d’un post-punk sachant s’affranchir de ses références sans se trahir. Quand Pain Olympics est arrivé chez un de nos disquaires parisiens préférés, nous nous sommes pas posés la question, d’autant plus que les chroniques affleurantes ici et là étaient fort élogieuses… Sans être une catastrophe, nous nous devons de dégonfler un peu la hype sur un disque bancal, emphatique et dépassé par sa propre ambition. Continuer la lecture de « Crack Cloud, Pain Olympics (Meat Machine) »
Catégories chronique nouveauté
Rose City Band, Summerlong (Thrill Jockey)
Un aveu s’impose d’emblée : à tort, sans doute, on n’avait jamais fait grand cas des déclinaisons multiples de l’œuvre musicale de Ripley Johnson avant qu’il en inaugure l’an dernier cette version un peu décalée et nettement épurée. Un premier album autoproduit, confidentiellement diffusé à compte d’auteur en mai 2019 puis réédité aux premiers mois de l’année du Pangolin par Thrill Jockey – Rose City Band (2019) – puis, dans la foulée, ce Summerlong estival et discret qui confirme et prolonge une première impression saisissante : loin des stridences néo-psychédéliques de Wooden Shijps et de la pop synthétique de Moon Duo, c’est dans cette configuration pastorale et presque nonchalante que Johnson parvient à se rapprocher de l’essentiel. Continuer la lecture de « Rose City Band, Summerlong (Thrill Jockey) »
Catégories playlist
SECTION26 NEWS#8 : 08.2020
Une année pas comme les autres et un été étrange donneront forcément une rentrée décalée. À l’heure où nous n’avons toujours pas vraiment de nouvelles précises quand à la réouverture des salles de concert et des clubs, exsangues pour la plupart, les sorties se réveillent en douceur, les nouveautés pointent le bout de leur nez. Voici notre moisson aoûtienne, en priant pour que ce gouvernement se réveille enfin et que des mesures soient dictées. Achetez des disques pour le moment, les disquaires indépendants n’attendent que vous. (TS)
Playlist disponible en cliquant juste ici sur YouTube, Deezer et Spotify.
Catégories mixtape
Le club du samedi soir #14 : Love songs
Que ce soit à la RPM ou avec Section26, j’ai toujours adoré ça : les conversations à bâtons rompus autour d’un coin de table ou d’un coin de Messenger, une idée qui en amuse un, puis l’autre et c’est la naissance d’un projet. C’est exactement comme ça qu’est née cette mixtape, lors d’un échange à trois (oui, trois) un matin de juillet, une remarque au sujet d’une chanson (je crois qu’il s’agissait de la tourneboulante Love At First Sight de The Gist – et nous y reviendrons) et la balle saisie au bond : “Tenez, et si on faisait un Club du Samedi Soir qu’avec des chansons dont le titre contient le mot ‘Love’”. Environ deux cents échanges de liens YouTube plus tard, nous étions persuadés que nous tenions là une vraie fausse bonne idée. Alors, autant la concrétiser. Continuer la lecture de « Le club du samedi soir #14 : Love songs »
Catégories interview
Sylvie Simmons – Les Mots bleus
Six ans après le très sobrement nommé Sylvie, un premier album qui avait fait forte impression, Sylvie Simmons ressort son ukulélé (!) et présente Blue on Blue, un deuxième LP qui semble l’installer enfin comme une chanteuse à part entière, et plus seulement comme une “journaliste ayant enregistré un disque”. Mais, derrière cette réussite, il y a également l’histoire d’une gestation très mouvementée et marquée, notamment, par un grave accident, par une interruption de deux ans dans le processus d’enregistrement et, surtout, par l’idée que ce disque a vraiment failli ne jamais voir le jour. Continuer la lecture de « Sylvie Simmons – Les Mots bleus »
Catégories Le stream était presque parfait
Dump, That Skinny Motherfucker With The High Voice (Shrimper, 1998)
Tout l’été, les albums qui ont échappé aux radars des plateformes de streaming.
Il y a quelques jours, la chaîne de télé du net Cinephobe s’apprête à diffuser une version inédite du film I’ll Do Anything de James L. Brooks. Cette version, Graal des adeptes du cinéaste américain, serait le fameux mais invisible montage avec la musique composée à l’époque par Prince (dont neuf chansons) et rejeté au dernier moment. Alors que les communautés cinéphiles s’activent à planifier la récupération des données, quelques heures avant la programmation, tombe une malheureuse nouvelle : la chaîne fait part d’un message reçu en dernière minute. Il s’agit du redoutable cabinet Fredrikson qui gère, depuis la mort de la star, ses droits. Froidement, fermement, les juristes et avocats intiment l’ordre de ne pas diffuser ce programme, sous peine de poursuites dévastatrices. Avec un définitif : pouvez-vous nous joindre par courrier électronique pour signifier que vous avez bien compris ? Compris ? Continuer la lecture de « Dump, That Skinny Motherfucker With The High Voice (Shrimper, 1998) »