
Et si, après tout, c’était eux ? Alors qu’on s’apprête à célébrer le vingtième anniversaire d’une formation sur laquelle on n’aurait pas nécessairement misé plus que quelques centimes à ses débuts, The Coral ne cesse de confirmer qu’il fait désormais partie de ces valeurs sûres, ces rares groupes qui ne déçoivent jamais vraiment et qui surprennent toujours un peu. Après les deux excellents albums solos publiés quasiment de manière simultanée en 2020 par Paul Molloy et Ian Skelly, c’est au grand complet que The Coral est revenu en ce début d’année, les bras chargés d’un double album – Coral Island – comme une sorte de mémoire de fin d’études, compilant avec une générosité exhaustive toutes les hypothèses et les pistes explorées au cours des deux décennies passées, du psychédélisme au rock garage en passant par la pop la plus limpide. Continuer la lecture de « Récit coralien »


Il y a quelque chose d’immédiat et d’infiniment attirant dans le premier album de
Il n’est jamais aisé de parfaire la spontanéité, de progresser dans l’imperfection ou de peaufiner le fragile. Représentant notable de cette culture indie-pop qui nous tient précisément à cœur pour cette capacité à ériger l’approximation en étendard de l’œuvre,
C’est bien connu, les révolutions présentent entre autres avantages d’offrir parfois une seconde virginité aux ringards les plus anonymes et de faire table rase du passé pour mieux effacer les casiers musicaux les plus chargés. À l’instar de bon nombre de leurs compatriotes britanniques – 
