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The Pale Fountains : The Complete Virgin Years (Cherry Red Records)

The Pale Fountains : The Complete Virgin Years (Cherry Red Records)L’arrivée de ce coffret est un miracle. Michael Head a toujours mené la vie dure à une industrie du disque qui lui a pourtant tendu les bras… Il a toujours refusé d’ouvrir le coffre-fort des Pale Fountains et a autorisé des rééditions de Pacific Street (1984) et de …From Across the Kitchen Table (1985) sans aucun inédit donc sans grand intérêt. Depuis le démantèlement des Pale Fountains en 1985, les fanatiques de la période bénie de Michael Head se contentent d’une trentaine de morceaux et de deux pochettes de disques. La publication de The Pale Fountains : The Complete Virgin Years chez Cherry Red Records met donc fin à une famine qui dure depuis plus de trente ans. Continuer la lecture de « The Pale Fountains : The Complete Virgin Years (Cherry Red Records) »

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La course folle de Michael Robert Murphy

Michael Robert Murphy
Michael Robert Murphy / Photo : FB

James Skelly des Coral n’aura jamais décroché la timbale avec son groupe. Les Coral ont, de 2002 à 2006, voulu forcer le sort et ont publié de grands disques qui ont marqué les esprits en Angleterre mais qui n’ont jamais été, au final, un raz-de-marée commercial. Pire, les Coral se sont fait chiper la place de «next big thing » par les Arctic Monkeys. La vie est ainsi faite. Skelly est un garçon éduqué qui sait rendre ce que la vie lui a donné. Il se rappelle qu’en 2006, Noel Gallagher avait hébergé son groupe dans son studio pour l’enregistrement de Roots and Echoes. Il se rappelle aussi que Noel Gallagher a hébergé les Shack sur son label le temps d’un album. Depuis quelques années, James Skelly repère, enregistre et produit des groupes de Liverpool. Et c’est au final avec eux que le succès est vraiment arrivé. Il y a eu les Blossoms, les Lathums… Et il y a aujourd’hui Michael Robert Murphy. Continuer la lecture de « La course folle de Michael Robert Murphy »

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Oasis, Standing on the Shoulder of Giants (Big Brother Recordings)

oasisIl faut certainement être six pieds sous terre pour ne pas être au courant, Oasis a annoncé son retour sur scène en 2025. Une tournée anglaise a été organisée, mais le site Ticketmaster n’a pas tenu le choc… Et des milliers de fans se retrouvent dans le même état que le public de Rock En Seine en 2009 : frustré. Pour pallier à cela, Oasis sort une édition remasterisée de son quatrième album sorti à l’aube du millénaire, Standing on the Shoulder of Giants (2000, Helter Skelter). Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres. Continuer la lecture de « Oasis, Standing on the Shoulder of Giants (Big Brother Recordings) »

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Plus Bell la vie

Andy Bell / Photo : Cal McIntyre
Andy Bell / Photo : Cal McIntyre

Entre une future tournée européenne de Ride et une hypothétique tournée mondiale d’Oasis, Andy Bell (oui, on vous l’a déjà faite, mais non, pas son homonyme chez Erasure) surprend son monde et annonce un nouvel album. Quand il ne bricole pas avec Glok, Andy Bell enregistre des disques psychédéliques avec un certain talent. The View from Halfway Down, publié en 2020 chez Sonic Cathedral, rappelait aux plus étourdis d’entre nous que Bell en a toujours sous le pied. La bonne nouvelle avec ce nouveau disque, c’est le premier extrait chanté par Dot Allison. On n’avait plus entendu l’Écossaise depuis quelques mois. Ou quelques années. Écouter I’m in love… est un merveilleux prétexte pour se replonger dans les disques solo d’Allison et surtout ses piges pour Death in Vegas ou le trop méconnu et oublié album de One Dove. Notons aussi la participation de l’allemand Michael Rother (Neu!). Surtout, I’m in love… nous replonge dans l’œuvre des Passions. I’m in love… étant plus qu’un simple clin d’œil au hit du groupe post punk anglais fondé par Barbara Gogan et Claire Bidwell. Continuer la lecture de « Plus Bell la vie »

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Chris Eckman, The Land We Knew the Best (Glitterhouse Records)

Les disques de Chris Eckman font toujours un bien fou. Regarder la pochette de The Land We Knew the Best permet déjà de se remémorer les disques des Walkabouts. Le groupe mené par Chris Eckman et Carla Torgerson chantait, dans les années 80, tout haut ce que Seattle fantasmait tout bas. Signés chez Sub Pop dans les années 90, les Walkabouts permettaient aux patrons de ce label d’exprimer leur amour pour l’Americana. Évidemment, tenter de trouver des références aux chansons de Johnny Rivers ou de toute autre héros oublié de cette scène était quasiment impossible sur les disques de Nirvana ou de Tad. Continuer la lecture de « Chris Eckman, The Land We Knew the Best (Glitterhouse Records) »

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EggS, Crafted Achievement (Howlin’ Banana Records / Prefect Records)

Que faire quand, à bout de souffle, on a écouté la quasi totalité des disques des Guided By Voices ? Se lancer à corps perdu dans les méandres de Crafted Achievment, le nouveau et second long format des EggS. En 2022, il avait fallu moins de deux écoutes de leur premier album (A Glitter Year) pour conclure que ces chantres des anti-héros des années 90 avaient tout bon. Avec des morceaux comme Old Fashioned Virtue ou Daily Hell, ce groupe français reprenait le flambeau des stakhanovistes américains de Dayton et rendait un peu de fierté aux orphelins de David Berman. C’était urgent, touchant sans être désuet, c’était pour ainsi dire un premier album parfait. Quid de la suite ? Les EggS ont-ils versé dans la compromission ? Vont-ils trahir leurs idéaux ? Ont-ils prévu de faire des reprises de Taylor Swift sur leur nouvel album ? Continuer la lecture de « EggS, Crafted Achievement (Howlin’ Banana Records / Prefect Records) »

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Être en P.L.S. avec « H.M.S. Fable » de Shack

Pour tout être à fait honnête, nous n’avions pas vraiment prévu de parler de Shack et des rééditions de H.M.S. Fable (1999) et de … Here’s Tom With The Weather (2003). Tout a été écrit sur la carrière des frères Head, ex-Pale Fountains. Une photographie de Mick et de son frère John tenant le vinyle de H.M.S. Fable dans leurs mains a changé irrémédiablement la donne. Et si… Et si… John pouvait revenir aux affaires. Écrasé par la figure de son frère aîné, John Head a tout encaissé et a claqué la porte laissant à son frère le rôle du héros à la carrière solo au final assez heureuse. Ce billet d’humeur ne doit son existence qu’à une envie. À savoir celle de voir John Head publier son premier disque solo. Continuer la lecture de « Être en P.L.S. avec « H.M.S. Fable » de Shack »

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Les groupes du Poup

On peut, parfois, passer à côté d’un groupe à cause des choix graphiques liés à ses pochettes. C’est par exemple le cas de Morphine. Malgré le travail de réédition de Light In The Attic Records et de Rykodisc, on peut toujours rester de marbre en regardant la pochette de Cure For Pain (1993) et de The Night (2000). On repose donc le disque dans le bac, ou on écrit le nom d’un autre groupe dans la barre de recherche… Et on peut passer à côté dudit artiste. C’est à ce moment précis qu’intervient Laurent Poupinais aka Le Poup. Avec ses dessins, il rebat les cartes et vous permet de vous lancer à l’assaut de l’œuvre de feu Mark Sandman. Ses portraits monochromes offrent une relecture de son panthéon musical. Guidé par Robert Crumb et Frantz Duchazeau, Laurent Poupinais part du blues pour s’aventurer vers des paysages plus rock.  Marqué par Tardi et les travaux de Chabouté, Mezzo et Muñoz, Le Poup confie son univers à travers ses portraits. Et vous fait devenir fan de Morphine sans que vous vous en rendiez compte.

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