
Pour Teenage Fanclub, l’année 2018 s’est achevée sous le signe de l’ambivalence. D’un côté, ces rééditions fastueuses sur vinyle d’une partie considérable de ses œuvres passées – toutes celles publiées au cours des années 1990 pour le compte du label Creation – ainsi qu’une série de concerts commémoratifs au cours desquels les écossais ont rejoué dans leur intégralité ces cinq albums majeurs. De l’autre, le départ annoncé du bassiste historique Gerard Love, qui ampute, de fait, d’un de ses éléments essentiels le trio de songwriters qu’il formait depuis trente ans avec Norman Blake et Raymond McGinley et qui contribua, à parts à peu près égales, à leur réussite. En l’absence de certitudes sur l’avenir, il convient donc plus que jamais d’entretenir la flamme des souvenirs passés. Continuer la lecture de « Teenage Fanclub : les rééditions »

Dans la famille Cohen, il faut donc, cette fois-ci, commencer par demander le père. Bonne pioche ? Peut-être pas tant que ça.
Déjà présentés dans la désormais mythique rubrique 
Nous en sommes tout juste aux Saints de glace et le printemps, bien qu’encore débutant et timide, déjà nous apporte son lot de précieux présents sous forme d’une épiphanie opaline et apaisée. Cependant, j’avoue mon retard puisque c’est à l’automne dernier que 
Depuis quand n’avait-on pas écouté – réécouté même – un double album dans son intégralité dès sa découverte, sans éprouver la moindre trace de lassitude, sans tricher en en fractionnant les longueurs indigestes ou fastidieuses ? On a beau chercher, farfouiller dans les tréfonds de vieux souvenirs d’adolescence : la réponse ne s’impose pas. Contrairement à ce cinquième album de