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La discrète – Migala, Yves Bonnefoy, Mia Hansen-Løve

Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine

"Bergman Island" de Mia Hansen-Løve
« Bergman Island » de Mia Hansen-Løve

Les sorties de disques, l’été, c’est un peu la traversée du désert des Agriates. Avec l’agrément d’une panne d’essence. Un rien qui nous mène à l’insolation et ses nuées de mirages. Et que voit-on? Des disques aimés dont on a peu ou pas causé. Été oblige, présence de Christophe Basterra dans ces colonnes virtuelles, tout m’a mené à Así Duele Un Verano de Migala. Continuer la lecture de « La discrète – Migala, Yves Bonnefoy, Mia Hansen-Løve »

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Migala : Chanter les langues

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A Mojácar, pendant l’enregistrement de « Asi Duele Un Verano » de Migala / Photo : Diego Yturriaga

Quand on constate qu’un groupe qui a touché notre cœur a su en toucher d’autres, on se réjouit. Parfois, un groupe touche beaucoup de cœurs, et on craint alors, parfois, qu’il en touche trop, parce qu’on serait alors, peut-être, un peu moins soi, un peu plus anonyme. Peut-être, pourtant, que ce groupe a su toucher quelques universaux plus partagés que d’autres universaux, ou plus d’universaux qui font somme, et que ce n’est pas grave finalement. Continuer la lecture de « Migala : Chanter les langues »

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Migala, des hommes singuliers

Réédition de leur bouleversant album « Asi Duele Un Verano » en vinyle chez Acuarela.

Migala
Migala

Avant cet été, je n’étais pas allé à Madrid depuis le printemps 2002. Je devais alors passer des disques à la soirée de présentation dans la capitale espagnole du quatrième album de Migala, Restos De Un Incendio. Je ne sais plus du tout comment on avait décidé de cela. Comment on avait organisé l’histoire. Mais on s’en moque un peu. Le printemps 2002, donc. Je suis un rédacteur en chef – le « en chef » est important je crois, mais pas tant que ça pour moi. Trois ans plus tôt, un label français, et pas des moindres, a décidé de sortir le deuxième album de ce groupe espagnol. Le label en question, c’est celui qui a fini par signer Daft Punk en 1994 ou sortir dans l’Hexagone les disques de Palace, Lambchop, The Notwist et oui, vous avez raison, quelques autres. C’est embêtant, parce que je suis passé complètement à côté du premier album du groupe espagnol en question. Et pourtant, il est paru sur l’un de mes labels préférés – parce que tous les putains de premiers albums de Sr. Chinarro – et vit dans l’une de mes villes favorites au monde – et non, pas seulement grâce au Real Madrid. Continuer la lecture de « Migala, des hommes singuliers »