« J’m’en sortirai, comme d’habitude, en écrivant une bonne petite chanson bavarde »
Durant l’hiver 2018, j’écris le spécial Côte Ouest de Langue Pendue, qui raconte le quotidien de huit groupes pop (noisy/anorak) d’ici du début des années 90. Je m’entretiens alors avec les protagonistes uniquement par écrit, par courriels, par les réseaux sociaux. Ce n’est pas vraiment conscient mais de cette manière j’ai l’impression de communiquer avec des jeunes gens de 18-20 ans, des esprits, des fantômes captifs des archives photographiques rassemblées à dessein. Comme si j’avais actionné une machine à remonter dans le temps de ma jeunesse révolue. J’ai adoré ces moments. Continuer la lecture de « Doggy, Radio .TP., (Kocliko & Jigsaw) »


La présence de 

Le dimanche, des gens se pressent dans des stades voir des clubs amateurs se défoncer sur des terrains stabilisés ou des gazons décatis. L’ouvrier fauche le prof de sport qui a juste le temps de décaler l’employé pour un superbe assist’ que le portier, boulanger du coin, ira chercher au fond des filets. C’est pas la Coupe d’Europe, ni la Coupe du monde. Personne, accoudé au rambardes blanches qui entourent le terrain, ne fait semblant d’être devant Bein Sport, et pourtant, personne ne manquerait le match de la semaine suivante… Je me suis toujours demandé ce que foutaient ces gens, qu’est-ce qu’ils attendaient au fond, de ces joutes amateures.
Dès