There is nothing simple about this.
Hanif Abdurraqib
Un bout de génération se reconnaîtra : au tournant des années 1980-1990, les visages du rock d’avant l’adolescence – et d’avant Nirvana, disons – porteront haut une certaine flamboyance, une guitare rouge et une moustache, et enseigneront de premiers mots anglais, Greatest Hits Vol. 1. Dans les chambres de fin d’enfance et des premiers CD – le plus souvent acceptés sur la platine familiale –, il y aura souvent un groupe dépassant alors la notion d’art pour être autre chose – de la musique, du rock, du camp, des chansons – pour devenir très vite, puberté venue et passée, un souvenir plus ou moins accepté, plus ou moins honteux, consommé ensuite avec nostalgie lors des passages à la radio ou des ivresses œcuméniques en quête de pardon – car vraiment, tout le monde – ou presque – aime de bonne foi au moins un tube de Queen, ou aime l’écouter même sans l’aimer. Continuer la lecture de « Queen, par David Rassent (Le mot et le reste) »

De salles de concert en disquaires (notons également le rayon chat du supermarché), 
Je ne retiendrai rien de ce départ

« Dans ma vie j’ai du prendre plus de 6000 doses de
« Des regards tout mous de demi hommes, d’enfants de 30 ans, de demi hommes, pas comme les hommes d’avant, ceux dont on parlait dans les films »
Ce coup-ci, ils se sont mis en tête de sortir une Golden Cassette, tentative humble et fauchée de donner une suite, sinon une alternative à ce disque en or envoyé par la