
Dans le vortex des sorties musicales à la micro seconde – comme les opérations financières, tiens -, on est comme dans une boîte de nuit, frôlé par les corps qui bougent, saturé par le son et aveuglé par le lumières, on se cogne, on trouve son chemin tant bien que mal, on regarde des corps fuselés qui nous attirent l’œil, des sirènes qui nous font tourner la tête, on ne sait plus où donner de l’attention. Nicolas Paugam, dans ce bordel, c’est un peu le gars mal peigné, en pull de ski, qui est tranquille, un petit verre à la main, il ne transpire pas, il observe. Au début, on se dit, c’est qui ce mytho ? Et puis au fil de la soirée, on est attiré, on se retrouve à l’écouter raconter sa life, il a des bonnes phrases, on se marre, on est ému et lui, il reste frais malgré l’heure qui tourne (GIF animé d’une horloge avec les aiguilles qui bougent de ouf). Après on sait pas ce qui s’est passé, mais on se retrouve dans son chalet, à l’air pur (enfin ce qu’il en reste, on va pas délirer), il y a un brasero dans le jardin, on entend les oiseaux, et puis il joue de la guitare, il chante et c’est bien. Cette année, Nicolas Paugam a sorti son 6e album, La Délicatesse, dans lequel il propose une relecture de chansons choisies dans son répertoire, comme une belle introduction à ceux qui auraient manqué le début. On a demandé à Nicolas ce qu’il écoutait en ce moment. Continuer la lecture de « Selectorama : Nicolas Paugam »

Évidemment, c’est une histoire qui n’est plus vraiment la mienne. D’autres – plus jeunes, plus proches du cœur de l’action ou plus directement concernés par les rencontres qui ont permis l’émergence du groupe – se sont déjà chargé de l’évoquer. Depuis les premiers tâtonnements, il y a déjà plus de trois ans jusqu’à la sortie très attendue de ce premier album en passant par la publication de quelques titres et deux Ep’s très alléchants. On y croise des noms, des lieux et même quelques visages familiers des heureux témoins de la vitalité réjouissante de la scène indie-pop – à Paris, mais pas seulement. 

De fait, beaucoup y voient la véritable naissance des 
On se lasse de tout sauf d’aimer. Si j’avais pu lui parler, une minute, rien qu’une toute petite minute, j’aurais aimé lui dire ça à
There is nothing simple about this.