Emission du 07 février 2021 sur Rinse France
Une émission présentée par Thomas Schwoerer et Viktor Der Panini Joe avec Fred Paquet (Pop Culture Shop) et Etienne Greib.
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Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
C’est un rendez-vous. Il peut-être pris à l’abri des regards, dans le coin retiré d’un parc ou le long d’une petite plage de galets, abritée du vent. Mais aussi – dans un bus, dans l’intimité d’une chambre – que sais-je encore? Ce rendez-vous est une voix. Cette voix, elle m’accompagne chaque jour, elle devient un besoin. Besoin de l’entendre, de la retrouver. Continuer la lecture de « Je vous salue, Marie – Marie Richeux, The Notwist, Joseph Losey »
Il y a plusieurs manières de raconter cette histoire. Différentes façons aussi de lire le titre de cette édition intégrale, publiée il y a quelques mois, d’une œuvre intermittente et méconnue, dont les fragments ont été dispersés sur trois décennies. La plus simple et la plus évidente consisterait à accentuer tout bonnement le possessif. MY Song. Comme s’il ne devait n’en rester qu’une seule, la plus connue, dont il s’agirait de revendiquer ici la paternité. Il est vrai qu’avant de plonger dans ces neuf albums et de s’abandonner au plaisir de la découverte, c’est à peu près la seule dont on connaissait l’existence. Pour le grand public anglo-saxon, Labi Siffre demeure l’auteur d’un seul et unique tube dont il n’a même pas interprété la version la plus populaire. Continuer la lecture de « Labi Siffre, My Song (Edsel) »
Ever Fallen In Love? des Buzzcocks est le genre de chanson si mémorable que l’on en oublierait presque que le groupe n’était pas seulement l’aventure d’une nuit. Pendant des années, il était mal vu de la passer aux platines dans les bars, tant elle était jouée. Aujourd’hui, cette affirmation serait, somme toute, plus difficile à défendre. Le rock (et ses tubes) n’est plus cette forteresse imprenable qu’il faut contester. Au contraire, affirmons ses évidences et son souffle à travers l’actualité et ses classiques. Singles Going Steady (1979) fait incontestablement partie de cette seconde catégorie. Certains en seraient peinés pour les Buzzcocks. Pas tant à cause du caractère culte de la chose, mais de la nature scolaire derrière l’idée de classique. La lecture du passé selon un schéma établi se prête bien mal à la nature contestataire du punk. Continuer la lecture de « Buzzcocks, Singles Going Steady (IRS/UA, 1979) »
• Le nom de Felt a été inspiré à Lawrence par le morceau Venus, présent sur le premier album de Television, Marquee Moon (1977).
• Pas évident de prime abord, il existe un point commun entre tous les titres des albums originaux, la présence de l’article “the” : une volonté de Lawrence.
• Au départ, l’homme interdit à ses batteurs, Nick Gilbert puis Gary Ainge d’utiliser les cymbales de leur batterie. Continuer la lecture de « Ce qu’il faut savoir sur Felt pour épater la galerie »
Retour sur la frontgirl des Fat Tulips avec les souvenirs de son ami et batteur du groupe, Matt Johnson.
En novembre dernier, nous apprenions la disparition de Sheggi (de son vrai nom Katy Clarkson), guitariste et chanteuse des Fat Tulips. Comme Alex Taylor des Shop Assistants – également décédée cette année -, Frances McKee des Vaselines ou encore Amelia Fletcher de Talulah Gosh et Heavenly, Sheggi faisait partie de ces frontgirls iconiques des années 1980-1990 qui ont incarné la quintessence d’un certain type d’indie pop conjuguant l’amour des mélodies acidulées, des rythmiques souvent rapides et des parties de guitare énergiques. Continuer la lecture de « Sheggi forever »
Nous ne sommes que le 6 janvier et déjà le monde semble partir en vrille. L’Écosse où doit repartir ma fille est reconfinée et il semblerait qu’on remette ça nous aussi dans les semaines à venir. On annonce quotidiennement le nombre de vaccinations dans les différents pays du globe et, comme à l’Eurovision, nous arrivons derniers. Ce soir, les partisans de Trump, galvanisés par la parole folle de leur idole, ont envahi le Capitole. Les images qui inondent les réseaux sociaux sont ahurissantes, partout des casquettes rouges et des types aux allures débiles qui se prennent en photo dans le siège du président du Congrès. Cette année ne marque encore que six jours au compteur et déjà j’ai envie d’en voir le bout, de tout effacer, de faire un grand reset, please, ça ne peut pas déjà ressembler à ça, on a assez donné. Fucking Dry January. Juste avant d’éteindre l’ordinateur sur lequel je m’échine à tenter d’écrire quelques lignes, je tombe sur une chanson, par hasard. Continuer la lecture de « A propos de « Sometimes » de Guy Blakeslee »