Ah c’est déjà fini ?
Profitant d’un abrutissement dit du nouveau variant (je me retape un Covid) je me suis permis de me retaper aussi un joyau de l’adolescence, The Head On The Door, paru le 30 août 1985 soit il y a, oui, quarante ans. Et si je suis encore amusé voire sidéré par un certain nombre de choses, c’est surtout sa brièveté qui m’étonne aujourd’hui. Trente-sept minutes et quarante-sept secondes. Qui passent en fait comme un quart d’heure bien agencé d’une convers(at)ion en bonne et due forme. Pour les puristes, fort marris de voir leur groupe chéri au Top 50, une purge, une trahison communautaire. Pour les nouveaux venus, que les autres appelleront bile en tête curistes* une véritable porte d’entrée vers quelque chose de plus important. C’est un disque de réconciliation, de concorde nouvelle, d’un nouveau départ. Continuer la lecture de « The Cure, The Head On The Door (Fiction / Polydor, 1985) »




Tout est parti d’une conversation impromptue, à la sortie d’un concert au printemps dernier, avec le coordinateur de ces pages, qui regrettait l’absence d’article sur les
Déjà repérées il y a plusieurs mois sur la foi d’une très belle proximité avec quelques révolutions new-yorkaises pré-punk de pas beaucoup,
La découverte d’un nouveau disque est toujours une expérience contradictoire : partagée entre l’immédiateté de l’affect et une logique plus oblique, mobilisant un savoir référencé typique de l’érudit-pop. C’est précisément ce qui se produit avec Even the Dog Knows du duo londonien