Peut-on écouter Elvis Costello sans avoir envie d’être déjà en été ? Et il faut l’avouer : Burt Bacharach en février, ça dégèle n’importe quelle matinée.
This could be the saddest dusk ever seen You turn to a miracle high-alive Michael Stipe
Peut-on écouter Vauxhall and Ide Morrissey sous le franc soleil de juillet ? Et un Antônio Carlos Jobim empêtré dans un crachin de février, c’est toujours du Antônio Carlos Jobim ? Climats met en avant les sorties disques et livres selon la météo.
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
C’est Enrique Vila-Matas, je crois, qui avait l’habitude d’écrire un court récit portant sur une ville qu’il ne connaissait pas. Il écrivait avant d’aller se rendre sur place et ensuite comparait les deux visions. C’est une belle et vieille coutume que je partage avec l’auteur barcelonais. L’intuition vient se greffer aux stéréotypes. La réalité déçoit parfois ou subjugue rarement. C’est un équilibre fragile, assez poétique, entre pensée magique et rationalité. Continuer la lecture de « Un Cœur en hiver – Anne Plantagenet, Hand Habits, Claude Sautet »
Collage sauvage et de mauvaise foi de l’actualité culturelle de la semaine
La puissance des marées, la puissance de ce qui revient. Je soulevais une pierre presque noire et dessous, caché, presque en sourdine, un crabe. Un crabe au vert nébuleux, replié et secret. Signe zodiacal de l’aimée, celle qui revient – toujours. La courageuse, la lunaire à la coupe des yeux unique. Mon amour. Alors, je le regarde ce crabe, méfiant et désirant la force du repli, celui de la cachette. Il se hâte, lentement, il vacille vers les roches. Il regagne l’eau et je le sais -instinctivement – il reviendra ici, dans ces lieux. Il reviendra près de mon cœur. Continuer la lecture de « Le crabe-tambour – Pierre Schoendoerffer, Belinda Cannone, Valium Aggelein »