
Il y a un mois jour pour jour, l’homme était de retour sur une scène parisienne, pour le même festival – le Paris Popfest – et dans la même salle – le Hasard Ludique – où il avait donné son dernier concert français quatre années plus tôt. Sous une nouvelle identité – adieu Go-Kart Mozart, bonjour Mozart Estate –, le toujours fascinant Lawrence a décidé de bousculer les règles parfois absurdes qu’il s’est longtemps imposées à lui même : pour la première fois d’une histoire commencée à la toute fin des années 1970, il ne s’interdit pas de jouer des chansons de son précédent projet. Rien de bien surprenant cela étant car si les musiciens ont changé – un gars au clavier qui sort tout droit du Human League de 1982, un guitariste qui aurait pu jouer avec Adam Ant –, le propos lui n’est pas si différent : des chansons montées sur ressorts électroniques et riffs électriques pour porter des slogans qui claquent, dans lesquels Lawrence martèle ses obsessions, ses craintes, son second degré et embrasse la société par le petit bout de sa lorgnette. Continuer la lecture de « Lawrence dans tous ses états »

Les gars, vous m’avez fait fouiller dans tellement de trucs pourris des années 90 et 2000, juste pour trouver une alternative à ce morceau. Malgré tout, le principal souvenir, qui m’a sauvé, changé, appelez-le comme vous voulez reste ce titre. Pour mon 17ème anniversaire lors de Halloween en 2003, juste après avoir terminé une année de travail dans un hôpital et déménagé à Munich, mes amis d’alors, T, M & B – chacun au moins dix ans de plus que moi -m’ont offert un cadeau très spécial. Un morceau de beurre, avec à la place des bougies, quatre trips 


