
Hier soir, on a eu subitement l’impression d’être plongés dans une version retro-futuriste d’Alice au Pays des Merveilles, et c’est suffisamment rare pour qu’on ait eu l’envie de se laisser prendre au jeu. Martin Mahieu et Carla Descazals étaient magnifiques dans leurs costumes de conte de fées entourés des sculptures d’animaux XXL en papier mâché de Valentine Gardiennet, exposées au Magasins Généraux à Pantin. Leur pop éthérée embrasse tout ce qu’ils aiment, autant les guitares shoegaze et noisy que les rythmes électroniques, allant parfois presque jusqu’à une version manga de la techno. Les paroles sont comme un journal intime ado, désabusé et poétique. Et sous ce vernis emo-teen, une vraie profondeur d’âme. Aujourd’hui sort Violette (rework), et comme on n’a jamais vraiment parlé d’eux (à tort), voici ce titre conçu comme une extension de leur troisième album boom boom duplicata sorti en décembre dernier sur Illogique Musique et Entre-soi. « Une histoire d’amour au féminin sur guitare éthérée et sea-recordings », comme ils disent. Promis, on n’oubliera plus de se plonger dans leur univers complètement déconnectant aux sentiments si précieux. Continuer la lecture de « Attention le tapis s’envole »

Alors que la fabrique à tubes de 
Régulièrement le Québec s’invite dans nos pages :
Pour la plupart d’entre nous, il a surtout fait partie de ces quelques étoiles filantes dont l’éclat avait brièvement scintillé dans le firmament de l’indie-pop au tout début du siècle avant de s’estomper progressivement à nos horizons, sans doute trop limités. Le groupe s’appelait 

Le clin d’œil est évident, appuyé. Il semble s’être niché jusque dans l’infraction délibérée à l’ordre alphabétique –