2019, les choix de la rédaction

C’est la seconde fois que nous sommes amenés à faire un bilan de l’année écoulée, et ce sera peut-être la dernière car l’exercice brille souvent par son incapacité à retranscrire les sensations perçues au cours des douze derniers mois. De surcroît, à l’époque où des clips sur YouTube ont remplacé des singles dans des disquaires … Continuer la lecture de « 2019, les choix de la rédaction »

Machines #1 – Roland TB-303 : The Acid Queen

L’histoire de la musique ne serait pas tout à fait la même sans les machines. Au vingtième siècle, les développements furent nombreux, les accidents heureux. Il continuent d’ailleurs de l’être aujourd’hui, à travers programmes (Fruity Loops et son effet Gross Beat dans la Trap) et plug ins (l’influence de l’Autotune d’Antares dans la musique pop radiophonique moderne). Il serait … Continuer la lecture de « Machines #1 – Roland TB-303 : The Acid Queen »

Selectorama : Baignade Sauvage #5

Pour la cinquième fois déjà, la sublime Vallée du Tarn s’anime au son des « musiques hors normes, aventureuses et inclassables », comme le précise Benjamin Maumus, responsable de la programmation de ce festival engagé et militant, où la campagne s’impose comme écrin préservé. A Ambialet, petite commune de 500 âmes située à l’est d’Albi, « la découverte … Continuer la lecture de « Selectorama : Baignade Sauvage #5 »

Fortunato Durutti Marinetti, Bitter Sweet, Sweet Bitter (We Are Time/Quindi)

Fortunato Durutti Marinetti : derrière ce pseudonyme aux résonances anarcho-futuristes, se dissimule – ou s’expose, c’est selon – Daniel Colussi, un songwriter d’origine turinoise, installé au Canada et qui est parvenu en quelques albums – celui-ci est déjà le quatrième – à édifier l’une des œuvres les plus originales et les plus passionnantes des années 2020. … Continuer la lecture de « Fortunato Durutti Marinetti, Bitter Sweet, Sweet Bitter (We Are Time/Quindi) »

Richard Pinhas, Iceland (Polydor, 1979)

À la fin des années soixante, l’arrivée des synthétiseurs comme le Minimoog change profondément la musique populaire. D’abord, utilisé pour ses textures inattendues et singulières (toute la moogsploitation), l’outil électronique devient un instrument à part entière. Qu’ils pratiquent la disco, le rock progressif ou le jazz-funk, de nombreux musiciens s’approprient leur synthétiseur. Dans les années … Continuer la lecture de « Richard Pinhas, Iceland (Polydor, 1979) »

Serge Clerc, ligne claire

Si la passion pour la chose musicale nous a attrapés pendant les années 1980 – et en particulier lors de leur première moitié –, il était souvent impossible de dissocier le fond (les chansons) de la forme (ce qui les emballait, tout en nous emballant). Avec l’émergence du punk et des graphistes qui étaient tout … Continuer la lecture de « Serge Clerc, ligne claire »