Selectorama : Tim Burgess

Il est loin, le temps des premiers Charlatans. L’inépuisable Tim Burgess sort I Love The New Sky demain, son cinquième disque solo. Mi pop mi expérimental, ce nouvel album est la synthèse parfaite de ses trente années au service de la pop. De l’hommage appuyé au Boys Don’t Cry de The Cure sur Empathy For … Continuer la lecture de « Selectorama : Tim Burgess »

#45+3 : Joy Division, Love Will Tear Us Apart vs. Girlschool, Nothing To Lose (Factory vs. Bronze, 1980)

« Le hard rock, c’est comme la Ligue Communiste Révolutionnaire. Ce qui est grave, ce n’est pas d’y passer, mais d’y rester. » (Anonyme, Congrès de l’Hay-les-Roses, novembre 1979) « She wears denim wherever she goes / Says she’s gonna get some records by the Status Quo / Oh yeah oh yeah » (Teenage Fanclub, The Concept, novembre 1991) … Continuer la lecture de « #45+3 : Joy Division, Love Will Tear Us Apart vs. Girlschool, Nothing To Lose (Factory vs. Bronze, 1980) »

Badly Drawn Boy, année 00

Il est des chansons qui, dès l’intro, vous font réaliser une impressionante culbute spatio-temporelle. Disillusion, l’un des singles extraits du pléthorique premier album de Badly Drawn Boy, The Hour Of Bewilderbeast, paru en l’an 2000, est de celles-là. Alors, dès que retentit le premier roulement de batterie, c’est un vendredi ou un samedi soir dans … Continuer la lecture de « Badly Drawn Boy, année 00 »

Kings Of Convenience, année 01

De toutes les années passées à la RPM (et son ancêtre magic mushroom), je garde une affection particulière pour les années charnières des ancien et nouveau millénaires : nous étions de plus en plus nombreux dans les locaux de cette adresse finalement assez dingue que fut le boulevard de Ménilmontant (mention très particulière à nos … Continuer la lecture de « Kings Of Convenience, année 01 »

#45+1 : The Sea Urchins, Pristine Christine (Sarah Records, 1987)

La voisine du troisième m’observait d’un sale œil alors que j’étais accroupi dans la cour, occupé à ramasser le verre brisé. Synchrone avec l’acmé de nos effusions sonores, le carreau avait bruyamment volé en éclat, traversé par sa paume ouverte qui criait une douleur n’appartenant qu’à elle. Tu ne vois ni ne comprends jamais rien, … Continuer la lecture de « #45+1 : The Sea Urchins, Pristine Christine (Sarah Records, 1987) »

#45 : The Soup Dragons, I’m Free (Big Life, 1990)

Au soir du premier jour de confinement, alors que le reste de la famille s’adonnait au visionnage d’une série (pas ma came), je m’étais retiré dans mon antre-bureau, non sans avoir répondu favorablement à cette proposition de dernière tournée lancée par le consul du bouquin de Malcolm Lowry. Voilà pour le début de l’histoire, et … Continuer la lecture de « #45 : The Soup Dragons, I’m Free (Big Life, 1990) »

Car Seat Headrest, Making a door less open (Matador)

I believe that thoughts can change my body, répète Will Toledo sur son morceau d’ouverture, Weightlifters. De là à imaginer l’adolescent chétif des Twin Fantasy (2011) en culturiste, il y a un monde. Will Toledo a quelque chose d’un rapport conflictuel au corps (euphémisme) : « Don’t you realize our bodies could fall apart any … Continuer la lecture de « Car Seat Headrest, Making a door less open (Matador) »