D’abord, remercier Robin Guthrie. Sans l’ex-Cocteau Twins (et producteur de Ignite The Sevens Cannons (1985), de Felt), pas dit que Brendan Perry aurait rencontré Olivier Mellano. Lequel planchait déjà sur une pièce instrumentale pour un bagad… La suite a coulé de source entre le Rennais et l’ex-Dead Can Dance.
Continuer la lecture de « Olivier Mellano, Brendan Perry, Bagad’Cesson, No Land (World Village/PIAS) »
Catégories chronique nouveauté
Younolovebunny
Puisqu’il s’agit dans ces pages d’opérer un retour au Do It Yourself, partons à la rencontre d’un authentique bricoleur qui ne tourne pas autour du pot au moment de faire de la musique.
Continuer la lecture de « Younolovebunny »
Catégories chronique nouveauté
Elodie, Vieux Silence (Ideologic Organ)
Andrew Chalk et Timo van Luijk ont tous deux enregistré de très beaux disques d’une ambient contemplative et hypnotique, notamment en collaborant avec Christoph Heemann.
Continuer la lecture de « Elodie, Vieux Silence (Ideologic Organ) »
Catégories chronique nouveauté
Quicksand, Interiors (Epitaph)
Walter Schreifels ne poste pas de photo sur les réseaux sociaux pour claironner qu’il entre en studio ou qu’il mange un grilled cheese. Du coup, on a beau suivre sa carrière de près, il parvient à nous surprendre constamment.
Continuer la lecture de « Quicksand, Interiors (Epitaph) »
Catégories disques rares et oubliés
The Other People Place, Lifestyles Of The Laptop Cafe (Warp)
Continuer la lecture de « The Other People Place, Lifestyles Of The Laptop Cafe (Warp) »
Catégories chronique réédition
Grouper, The Man Who Died In His Boat (Kranky)
Alors qu’est réédité ces jours-ci l’un des monuments de Grouper, le sublime Dragging A Dead Deer Up A Hill, le prestigieux label Kranky fait enfin paraître une collection inédite de chansons de la divine Liz Harris datant de cette même année 2008. Il y aurait long à écrire sur ce qui fait le charme de la musique de cette enchanteresse : sa beauté mystique qui invite au recueillement, l’impression de proximité et d’intimité qui émane des quelques accords de guitares de ses partitions folk, ce drone envoûtant comme un fort parfum d’encens, sa mythologie de la solitude et d’un rapport singulier (et parfois monstrueux) à la nature. Et que dire de cette si paisible voix qui, à peine susurrée, emplit avec aisance l’espace sonore et l’imagination de l’auditeur… Comme la plupart des albums de Grouper, The Man Who Died In His Boat repose sur un concept – comme on dit laidement. Continuer la lecture de « Grouper, The Man Who Died In His Boat (Kranky) »
Catégories chronique réédition
Grouper – Dragging A Dead Deer Up A Hill (Kranky)
La réédition en 2013 de Dragging A Dead Deer Up A Hill fera certainement figure, cinq ans après sa parution initiale, de non-événement. Cela conviendra à ravir à tous ceux qui veulent garder intime cette musique aussi subtile qu’essentielle. Surtout, il s’agira du plus bel hommage rendu à la musique de Liz Harris, elle-même empreinte de passivité, comme une ode au retrait, à l’inaction et aux sensations. On en voudrait presque à la chanteuse d’intenter un quelconque discours narratif, tant l’essentiel ici, relève du monde du suggéré. Bien avant qu’Animal Collective ne s’entiche de sa sensuelle évidence, la musique de Liz Harris méritait déjà l’attention. Elle s’était inventée tout un monde, une mythologie de l’étrange, où des créatures à demi-mortes se laissaient caresser par un vent métaphysique (Second Wind/Zombie Skin). Même si on l’imaginait alors comme une musicienne purement expérimentale, Liz Harris était déjà une artiste folk, en un sens bien plus proche de Vashti Bunyan que de Sunn O))). Au milieu des années 2000, Liz Harris fait paraître un premier CD-R (Grouper) aussitôt suivi de Way Their Crept (l’autre chef-d’œuvre paru en 2005 sur Free Porcupine Society) qui reprend la plupart de ses titres. Continuer la lecture de « Grouper – Dragging A Dead Deer Up A Hill (Kranky) »
Catégories fanzines
Mushroom
Édito
Ce fanzine est né dans l’urgence à un moment où nous, les 26 démissionnaires de la revue pop moderne, nous rendions compte que nous n’avions aucune envie de laisser les choses se terminer ainsi. Dans l’élan de notre claquage de porte (un désaccord de fond avec le repreneur de Magic), l’idée d’un one shot en forme de renaissance du format originel de notre revue – le fanzine Magic Mushroom, né en 1991, a marqué le début de l’histoire – nous semblait la meilleure idée pour boucler la boucle, et repartir sur d’autres aventures, collectivement. La suite, on l’imagine pour commencer sur la toile, puis sur papier, si les choses avancent bien. En tout cas, nous sommes Section26, et nous n’avons pas l’intention d’arrêter d’écrire sur la pop moderne.