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Eels, The Deconstruction (E Works / PIAS)

EelsPenser qu’un énième album de Eels pourrait en 2018 créer l’événement est évidemment ridicule. Le californien a certes son lot d’aficionados qui suivent sa carrière avec fidélité, mais a depuis sa triplette magique (Beautiful Freak, Electro-Shock Blues et Daisy Of The Galaxies) trop brouillé les (fausses) pistes pour encore parvenir à surprendre. Qu’importe, Mark Oliver Everett ne semble aujourd’hui ne sortir des disques que par plaisir ou besoin. Peut être parce que c’est ce qu’il sait faire de mieux, préférant dorénavant creuser le sillon de genres qu’il maitrise à merveille que s’aventurer sur des pistes inconnues. Continuer la lecture de « Eels, The Deconstruction (E Works / PIAS) »

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Donzii

Donzii
Photographie : David C. Gordon alias Funkiller

Qui ?

Jenna Balfe (chant, claviers)
Dennis Fuller (basse, machines)
Monroe Getz (batterie)
Nick DeLucca (guitare)

Où ?

Miami, New-York (Etats-Unis)

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Unknown Mortal Orchestra, Sex & Food (Jagjaguwar)

Depuis 2011, le néo-zélandais Ruban Nielson, aidé de l’américain Jacob Portrait, poursuit son œuvre avec une agréable constance, éditant en moyenne, tous les deux ans, un long format. Trois ans après le clivant Multi-Love (2015), Unknown Mortal Orchestra publie ainsi son quatrième album, Sex & Food, le troisième pour la maison Jagjaguwar (Bon Iver, Foxygen, Preoccupations). Continuer la lecture de « Unknown Mortal Orchestra, Sex & Food (Jagjaguwar) »

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Josh T. Pearson, The Straight Hits! (Mute/PIAS)

Quand une remise en cause existentielle tourne à la guerre civile, cela donne Straight To The Top!, le premier morceau du deuxième album solo de l’ami texan Josh T. Pearson. Comme si Jonathan Richman s’était réveillé un matin, poursuivi par le fantôme menaçant de Nick Cave, celui de Grinderman singeant les barbelés de sa jeunesse bruyante lors d’une fête d’anniversaire.

Alors que Last Of The Country Gentlemen (2011) évoquait avec une profondeur de champ parfaitement dépressive les hautes plaines de solitude desquelles notre bon dude avait du s’extirper suite à un mariage désastreux, The Straight Hits! tient de l’exercice de style, marquant un retour au pays des vivants.

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Haut tel Astor

Photo : Susanne Ballhausen

Des premières années cruciales et influentes du label Creation avec The Loft et The Weather Prophets jusqu’à son grand retour, dans les années 2010, à ce format de la chanson classique et intemporelle dans lequel il a toujours excellé, Pete Astor a traversé avec une classe inaltérable quatre décennies au service de son art. Quelques jours après la sortie du remarquable One For The Ghost et à la veille d’un concert privé parisien organisé par Life Is A Minestrone le samedi 7 avril, nous avons recueilli ses propos.

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En Attendant Ana, Lost and Found (Montagne Sacrée, Buddy)

En Attendant AnaAprès un prometteur format court, Songs From The Cave (2016), nous attendions fiévreusement un premier album de la formation parisienne En Attendant Ana. Si l’enregistrement de leur précédente sortie était quelque peu amateur, nous espérions secrètement que les cinq Parisiens auraient à cœur de créer le plus beaux des écrins, pour leur passage au long format. Continuer la lecture de « En Attendant Ana, Lost and Found (Montagne Sacrée, Buddy) »

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Gilles Pellegrini & the Stew with Dave & J.J., Live at Week-End Club de Paris (Cameleon)

Gilles PellegriniDepuis quatre ans, le label Cameleon chine le patrimoine français (et parfois international) à la recherche de raretés et perles à rééditer. Ainsi, grâce au travail de Claude Picard, nous avons pu mettre la main sur quelques-uns des 45 tours hexagonaux les plus hallucinants des années soixante (Les Homards Violets, Le Chorus Reverendus, Les Fraises des Bois), des classiques du punk français (Soggy, Angel Face, Gazoline) comme des albums d’une folie rare (l’étonnant Demon & Wizard). Continuer la lecture de « Gilles Pellegrini & the Stew with Dave & J.J., Live at Week-End Club de Paris (Cameleon) »