
Le 30 novembre 1990, l’Europe découvrait la Mega Drive, deux ans après le Japon, l’une des premières consoles 16 bits du marché. Trois décennies plus tard, elle est rééditée par Sega sous forme d’émulateur, une tendance lourde du marché depuis quelques années avec l’apparition de version miniature et moderne (connectique HDMI, alimentation USB etc.) des NES, Super Nintendo, Playstation ou Neo Geo. Au-delà de la nostalgie des trentenaires et quadras pour la console de leur jeunesse, il y a la qualité de nombreux jeux de cette génération, exploitant souvent de manière très ingénieuse les limitations des machines de l’époque afin d’en tirer la quintessence, sur le plan sonore comme visuel. La Mega Drive inspira de nombreux programmateurs ou musiciens. Elle peut ainsi compter sur un solide catalogue, faisant souvent jeu égal avec sa principale rivale. La série Streets of Rage, en particulier les deux premiers épisodes, représente le zénith d’un genre, devenu beaucoup plus discret depuis, le Beat’em Up. Au delà des mécaniques imparables de jeu, la série séduit par son esthétique générale, à laquelle contribue largement la musique géniale de Yuzo Koshiro. Celle-ci se suffirait presque à elle-même, au point d’avoir été rééditée plusieurs fois en vinyle, notamment par le label britannique Data Disc. Continuer la lecture de « Yuzo Koshiro, Streets of Rage (I-II-III) »

Ils, ce sont trois des quatre membres d’
Aucun doute, c’est une américaine.
Forme abrégée de « How do you do? », howdy est la salutation des cow-boys, une formule typique du Sud américain et pour cause ; c’est dans les banlieues de Dallas, Texas, qu’ont grandi Charlie Martin et Will Taylor. C’est pourtant à Austin, capitale du Lone Star State où ils vivent leur vie de jeunes aspirants musiciens, qu’ils se rencontrent en 2014. Les deux batteurs se reconnaissent l’un en l’autre et, en quelques semaines, délaissent leurs groupes respectifs, réunissent leurs ébauches et enregistrent un EP sous le nom de Hovvdy (à prononcer « Howdy », donc). Deux ans plus tard, ils confirment l’essai avec un album, Taster, auquel succède l’excellent Cranberry en 2018.
La démarche de
1991. Pas vraiment une année comme les autres pour le milieu indie britannique. Pourtant, en presque trente ans après les faits, on a oublié. Oublié à quel point elle s’est s’avérée déterminante dans la définition des canons musicaux d’une décennie à peine amorcée… En plein mois de novembre, le label