
J’ai toujours haï les jeux de société, qui me le rendent bien. Mais j’aurai tout donné au UNO.
Dans le ventre mou des années 90, on s’enfermait à cinq, parfois à six, chaque dimanche dans l’appartement d’Uwe, au 6ème étage d’une tour de la ZUP de Dammarie-Les-Lys (77), et on jouait, de 15 heures jusqu’à tard. Je vivais à Paris alors, mais jamais je n’ai manqué une réunion. Je faisais l’aller-retour dans la journée, au volant de la Mitsubishi prune.
Accompagnés d’une bouteille de Berger blanc ou de verres de Cointreau juste cassés d’un glaçon, on jouait, et on jouait encore, pas encore confinés mais bien calfeutrés, de notre plein gré. Les règles avaient été quelque peu malmenées, et au fil des semaines une novlangue avait vu le jour. Un sabir incompréhensible aux oreilles des non initiés qui, quoi qu’il en soit, n’étaient pas invités. Continuer la lecture de « #8 : Monopoly Queen, Monopoly Queen / Let’s Keep It Friendly (Sub Pop, 1994) »
Fondé à Sheffield en 2012, le label
Folk, easy listening, synthpop, ambient, techno kayô, city pop, loudge : des brises tropicales des années 70 aux synthétismes futuristes ahurissants des années 80 et 90, la discographie d’
« La présence des autres rend tout facile, nous nous sourions entre deux rires, le brouhaha berce nos rêves et nous voulons être seuls, mais l’absence des autres rend tout fragile, nous nous évitons entre deux rires, le silence disperse nos rêves et tu voudrais rester seule »

La dernière fois que je t’ai vu