
« Je me ferais bien un petit simple dames », lança-t-elle, mutine, alors que, un verre de rhum vieux à la main, j’avais retrouvé ma position préférentielle sur le canapé du salon et visionnais Double Messieurs, de Jean-François Stévenin, starring l’immense Yves Afonso. Il va de soi que ma tournure d’esprit biscornue m’a immédiatement fait emprunter la voie du double sens à connotation sexuelle, avant de me raviser et de reconnaitre que le seul désir ici exprimé était celui d’assister à une manifestation sportive ou d’échanger quelques balles. Dans un cas comme dans l’autre, autant appeler SOS Terre battue. Il y a bien un court mal entretenu à l’autre bout du village, mais avec tout ce qu’on entend aux infos, je l’imaginais encerclé d’un régiment de militaires en armes. Continuer la lecture de « #6 : Ladies Who Lunch, Kims We Love (Grand Royal, 1995) »

La dernière fois que je t’ai vu
Balade dans une vieille Holden le long de la côte de Christchurch à Invercargill en passant par Dunedin … La Nouvelle-Zélande en 26 titres, qu’on dédie à la mémoire de 
Quelques jours de réclusion se sont à peine écoulés qu’il faut déjà faire face au temps qui s’effiloche. Il n’en aura pas fallu davantage pour que se dissipe cette fiction selon laquelle le temps possèderait un déroulement linéaire, autonome, et qu’il pourrait se prolonger indéfiniment dans un avenir que nous serions en mesure de plier à la seule force de notre volonté, à coup de projets. Ce devenir désormais confus où s’entremêlent les heures et les fonctions est particulièrement peu propice au surgissement de l’événement, cette rupture stimulante qui vient briser l’écoulement du devenir mollasson et impose de faire face à l’instant. De la semaine écoulée, je n’en ai retenu qu’un seul : j’ai découvert le 21 mars quatorze nouvelles chansons de 
