« Nos rêves ont expiré comme nos poèmes de lycée »
Derrière ses allures de gentleman doux et courtois, Guillaume Faure dissimule une âme sombre et tourmentée qu’il apaise en enregistrant inlassablement des disques depuis une vingtaine d’années sous le nom de Maison Neuve, qui recouvre aussi un groupe, garde rapprochée de ses obsessions. Je l’avais rencontré au milieu des années 2000, en invité surprise de Lispector pour un concert que nous avions organisé pour elle à Strasbourg. Guillaume, emmitouflé dans un long manteau noir en laine, avait joué un set tout simple avec sa guitare acoustique aux cordes de nylon. C’est encore avec Lispector qu’il explore le format étrange de split album en 2006, puis fait paraître via Talitres son album Joan en 2011. Continuer la lecture de « Maison Neuve, Vivi (Sauvage Records) »
Pleasure Principle, principe de plaisir en français, évoquera, selon ses centres d’intérêt, un concept de psychanalyse popularisée par 
une référence à
J’ai une affection toute particulière pour les âmes qui ne débarquent jamais à l’endroit où elles sont attendues. J’ai une affection toute particulière pour ces amitiés au long cours qui se font et se défont au gré d’un hasard qui semble fort étonnement déterminé par l’Univers. Ce n’est plus le goût du cœur qui parle, mais quelque chose de plus grand que soi quand tout à coup débarque dans votre vie une figure qui fut loin pendant un temps, mais dont le visage apparaissant soudain vous rappelle à quel point votre amour pour elle a été d’une constance absolue. Ce bel-ami s’appelle
Un dimanche après-midi sur la nationale 118, après un repas dominical aux saveurs vénitiennes, j’écoute 
Il y aurait un arbre généalogique à dessiner de ces descendances de garçons solitaires qui s’entourent de peu pour délivrer au monde leurs sentiments, souvent dans un geste d’apparence crue et frontale : peu de mots, peu d’instruments, peu d’espoir pour peu de musique ? Peut-être. Mais depuis le début du siècle, des fins fonds des squats de zones industrielles (
Pop italienne, ancora tu. C’est vrai qu’il y en a marre, en France, les ondes diffusent trop