Une émission présentée par Thomas Schwoerer sur une playlist de Fred Paquet du Pop Culture Shop.
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Nous sommes à deux doigts de l’été, et pourtant, on se fait toujours rincer comme des bigoudènes dépressives en octobre. Peu importe, la production musicale rayonne et scintille, comme le prouve cette chaleureuse fournée de nouveautés. La Pop J Pop des Tapeworms, les girls band excitées Chai et The Linda Lindas, le retour de nos aussies d’amour Goon Sax, un duo russe glaçant comme une vodka on the rocks, quelques amours de toujours (Damien Jurado, Gruff Rhys)… N’hésitez pas, appuyez sur play et laissez-vous embarquer vers le soleil. (TS)
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De petits boulots en coups de cœur souvent illusoires, Sophie (Sara Forestier), la presque trentaine, erre dans un Paris en noir et blanc filmé par Nine Antico, qu’on connaissait avant tout par son coup de crayon générationnel bien senti (Girls Don’t Cry, Le Goût du paradis, Coney Island Baby, entre autres). Comme dans ses BD à l’humour bittersweet, elle émaille ça et là son film de références musicales comme de petites pierres blanches qui nous ont immédiatement parlé. Jugez plutôt : Daniel Johnston, Electrelane, Yo La Tengo et trois morceaux de Lispector, dont on vous a souvent parlé ça et là sont dans la BO, Bertrand Belin, Lescop et Berroyer dans le casting. Frais et piquant, Playlist s’éloigne vite d’une colorimétrie de posture pour un cadre graphique parfaitement saisi, et de la promesse de romcom vendue sur l’affiche vers un portrait de fille dans la tourmente d’une vie pas toujours facile, mais terriblement touchant et drôle. On a évidemment eu très envie de lui demander de nous détailler un peu ses choix musicaux entre trois coups de fil et deux e-mails en cette période effrénée de sortie de son film en salles. Continuer la lecture de « Selectorama : Nine Antico »
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Les meilleures rencontres sont souvent liées au hasard. Parmi les dizaines de mails reçus chaque semaine, le nom d’un artiste m’a intrigué : Marinero. Cela semblait être tellement à l’opposé des groupes que j’écoute habituellement que la curiosité m’a poussé à cliquer sur le lien. Immédiatement plongé dans un univers sixties et seventies, j’ai d’abord été déboussolé. En mélangeant grands classiques américains, bossa, musique folklorique mexicaine à un chant alternant l’anglais et l’espagnol, Jess Sylvester a créé un disque hors du temps aux allures de trésor caché. Comme si Morricone, Gainsbourg, Jobim et quelques autres intouchables avaient grandi sous le soleil de Californie, à quelques kilomètres de la frontière mexicaine. Loin d’être un pastiche, le San Franciscain impressionne par la qualité des arrangements et l’inventivité de ses compositions. Si certains d’entre vous cherchent le disque idéal pour accompagner leur été, ne cherchez pas plus loin. Fermez les yeux, vous vous imaginerez immédiatement déjà au volant de votre voiture, vitres ouvertes, cheveux au vent, paysages sublimes et Hella Love à plein volume. Dans ce Selectorama atypique, Marinero dévoile les morceaux qui ont inspiré et influencé l’album. Vous y croiserez aussi bien Aldo y Los Pasteles Verdes que Gainsbourg ou Cindy Lee. Vous l’aurez compris, Marinero est un homme de goût.
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On n’a pas tous les jours 80 ans. Pour Bob Dylan, ça tombe aujourd’hui. Donc autant fêter l’événement avec cette sélection de superbes reprises qui, à défaut de le faire entendre lui, devrait au moins permettre de mesurer, ne serait-ce qu’en partie, l’étendue de son influence.
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« It’s always five o’clock somewhere in the world », ou « It’s always cocktail time somewhere in the world », ou la justification que se donnent les anglo-saxons pour boire un cocktail à toute heure. Après des mois privés de bars et de terrasses, nous pouvons enfin goûter de nouveau à l’art du cocktail et des spiritueux. Cette playlist est là pour vous accompagner du premier drink au charme suranné au petit matin douloureux mais joyeux.
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A la parution du premier tome de l’Anti discothèque idéale en 2015, Christophe Conte, qui doit probablement me surestimer un chouia, m’avait gentiment confié que j’y ferais peut être éventuellement 2/3 découvertes. Comprendre que notre attachement aux causes perdues longtemps introuvables était parfois discordant mais pour l’essentiel, similaire. Et de Sagittarius à Linda Perhacs en passant par Felt ou Swell Maps, j’y retrouvais effectivement une bonne partie de mes classiques intimes. Pour ce deuxième volume, on peut dire que le désormais chroniqueur de Libération s’est surpassé parce qu’il met effectivement en avant, dans une écriture allègre et généreuse, plusieurs disques (je vous laisse deviner lesquels, tiens) dont je n’avais JAMAIS entendu parler. Mais des hollandais new wave de Flue au désormais classiques comme l’indispensable If Only I Could remember My Name de David Crosby tout en passant par des marottes largement partagées en ces pages (Plush) il arrive encore à tracer les lignes qui révèlent une histoire discordante mais néanmoins partagée. Le Selectorama qui suit le prouve plus qu’habilement.
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