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Après le rock – épisode 1 : Au fond de la cale

Enquête : le postrock a-t-il été inventé, ou a-t-il toujours existé ?

Slint Iron Maiden
Slint x Iron Maiden

David Pajo a perdu ses dents très jeune, lors d’un concert d’Iron Maiden. Je me suis cassé une dent lors d’un concert d’Asian Dub Foundation, mais c’est une autre histoire, d’une autre génération. Quoique : on aime réviser et corriger ses icônes, s’inventer des généalogies, se parfaire comme Auditeur puis, en vieillissant encore un peu, si l’on n’est pas trop rassis, on lâche cette révisionnite commune, ce snobisme à rebours, et on accepte de considérer qu’on a pu aimer, et qu’on peut encore aimer, et New Order, et Slint, et Iron Maiden.
Par exemple.
Au hasard.
Ou pas tout à fait. Continuer la lecture de « Après le rock – épisode 1 : Au fond de la cale »

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Papa M : M le maudit

David Pajo - Papa M
David Pajo – Papa M

La première image de David Pajo, en tout cas la première à avoir été diffusée à une grande échelle, remonte au début des années quatre-vingt-dix. Il s’agit de la photo en noir et blanc qui illustre la pochette de Spiderland, le second album de Slint. Un peu floue, l’image montre les quatre membres du groupe en pleine baignade dans une rivière du Kentucky. Seules les têtes émergent de l’eau ; celle de David Pajo apparaît à droite. Légèrement à l’écart, le jeune homme semble regarder l’objectif avec une distance amusée. Continuer la lecture de « Papa M : M le maudit »

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David Pajo, 1968 (Drag City, 2006)

David Pajo, 1968Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? Peut-être pour les quelques souvenirs qu’il m’avait laissés ou bien parce que ce soir, je n’(en) attendais pas grand-chose si ce n’est des moments de beauté qui viendraient se glisser entre les silences. Pourquoi l’avoir acheté à l’époque d’ailleurs ? Sûrement la pochette et les quelques histoires que j’avais lu sur lui. Ou peut-être ces mots lus récemment – « ….simplicité qui donne de la profondeur. » – ces mots qui m’ont fait penser à Bark PsychosisHex (1994)- , SlintSpiderland (1991)-, puis qui m’ont donné envie de. Tout ça, ce ne sont que des questions qui ne méritent pas de réponses. Continuer la lecture de « David Pajo, 1968 (Drag City, 2006) »