
A l’heure où à Paris, les lieux de concerts indie se raréfient à vue d’œil (même si Le Chinois à Montreuil a repris de plus belle hier soir, ndlr), les amateurs de pop de l’ombre peuvent toujours compter sur l’équipe infatigable de l’excellent Paris Popfest pour entretenir la flamme. Depuis plusieurs années, Joanny et Emmanuel sont parvenus à faire jouer une grande partie du gratin de l’indie pop canal historique, notamment Amelia Fletcher, White Town, 14 Iced Bears, Miki Berenyi (Lush), Lawrence, Michael Hiscock (ex-The Field Mice, The Gentle Spring), pour ne citer que les premiers me venant à l’esprit. Mais loin de tout passéisme, les deux compères n’ont jamais manqué l’occasion d’inviter les nouvelles pousses du genre, comme Jeanines, Lightheaded, Smashing Times, Roberta Lips ou nos Local Hero Eggs.
Et à voir le programme de l’édition 2025 qui aura lieu au Hasard Ludique les 18, 19, et 20 septembre prochain, on se croirait revenus au temps béni d’Indietracks, le très regretté festival anglais qui a vu passer tous les grands de l’ère C86 et leurs nombreux héritiers. A l’affiche on trouvera les valeurs sûres comme The Loft, Comet Gain, Would-Be-Goods et Essential Logic, mais aussi des formations plus récentes comme les très flyingnunesques Holiday Ghosts, les jeunes The Cords et pléthore d’autres surprises.
On ne dira jamais assez de bien des organisateurs de concerts comme Joanny et Emmanuel, sans lesquels la pop ne trouverait aucun asile et les groupes les plus cools ne pourraient venir répandre la bonne parole. Les deux éternels popkids parisiens viennent aujourd’hui nous parler de leurs chansons préférées. Continuer la lecture de « Selectorama : Paris Popfest »


des nièces, des neveux. Toute la journée, toute la semaine, ils subissent la musique forcément cool qu’écoutent leurs parents ou les membres de leur famille avant que ces derniers n’écrivent quelques lignes ou des tartines pour Section26 – voire d’autres sites du même acabit. Alors, ces ados et pré-ados sont-ils déjà condamnés à écouter ce qu’on leur impose au presque quotidien ? C’est exactement ce que l’on va découvrir avec la septième sélection de cette deuxième saison : elle est l’œuvre de Louise, 16 ans, une jeune fille moins Sauvage que son patronyme ne pourrait le laisser penser.
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Pour la cinquième fois déjà, la sublime Vallée du Tarn s’anime au son des « musiques hors normes, aventureuses et inclassables », comme le précise Benjamin Maumus, responsable de la programmation de ce festival engagé et militant, où la campagne s’impose comme écrin préservé. A
À la fin des années soixante, l’arrivée des 