
Presque une décennie sépare Nunna Daul Isunyi du nouvel album Saturnine Child, l’un sorti chez Teenage Menopause, l’autre chez Les Disques Du Paradis, un label Bordelais. Articulé autour de Sylvain Kablfleisch, Sam Fleisch a toujours cette patte ambitieuse et mélodique. Moins lofi et avant-gardiste que son premier album, Baltimore, seule chanson en écoute pour le moment, est plus revêche, mais garde ce côté cotonneux et candide qui la sublime. L’enregistrement est signé Arthur Satàn et l’album sortira sur Les Disques du Paradis.

Évidemment, c’est une histoire qui n’est plus vraiment la mienne. D’autres – plus jeunes, plus proches du cœur de l’action ou plus directement concernés par les rencontres qui ont permis l’émergence du groupe – se sont déjà chargé de l’évoquer. Depuis les premiers tâtonnements, il y a déjà plus de trois ans jusqu’à la sortie très attendue de ce premier album en passant par la publication de quelques titres et deux Ep’s très alléchants. On y croise des noms, des lieux et même quelques visages familiers des heureux témoins de la vitalité réjouissante de la scène indie-pop – à Paris, mais pas seulement. 