
Ça tient parfois à peu de choses, les rencontres. Un retard de quelques minutes ; la recherche d’une rue, d’une adresse dans une ville inconnue ; un post sur un réseau social signé d’un “ami” qu’on suit depuis longtemps mais avec assez peu d’assiduité et qui lui-même poste avec encore moins d’assiduité sur un blog – oui, un blog ! – des articles sensibles dans la langue de Cervantes. Il y a quelques semaines, il a ainsi écrit au sujet du concert de Dean Wareham à San Sebastian, dans une salle nommée Dabadaba dont on a découvert l’existence grâce aux épatantes Melenas ; ce même Dean Wareham dont on a un temps caressé l’idée de sa présence aux Vinzelles et puis, non – et oui, j’imaginais déjà les premiers accords de la reprise de Ceremony… Mais le temps n’est pas aux regrets. Continuer la lecture de « Daga Voladora, Los Manantiales (Lovemonk) »
 
 


 Ce qu’il y a de délicieux avec la musique, avec l’art en général, c’est que tout se passe comme si, grâce à eux, on pouvait à nouveau tomber amoureux un nombre indéfini de fois sans pour autant que ces attachements soient incompatibles entre eux, comme si on pouvait en quelque sorte vivre à l’infini l’impossible expérience d’un polyamour heureux. Parfois, alors qu’on se complaisait allègrement dans nos habitudes esthétiques, qu’on se contentait avec paresse d’écouter et de réécouter nos disques fétiches, on tombe par hasard sur un un artiste inconnu aux charmes duquel on se laisse prendre sans s’y attendre. On écoute une chanson – il s’agissait pour moi, avec
Ce qu’il y a de délicieux avec la musique, avec l’art en général, c’est que tout se passe comme si, grâce à eux, on pouvait à nouveau tomber amoureux un nombre indéfini de fois sans pour autant que ces attachements soient incompatibles entre eux, comme si on pouvait en quelque sorte vivre à l’infini l’impossible expérience d’un polyamour heureux. Parfois, alors qu’on se complaisait allègrement dans nos habitudes esthétiques, qu’on se contentait avec paresse d’écouter et de réécouter nos disques fétiches, on tombe par hasard sur un un artiste inconnu aux charmes duquel on se laisse prendre sans s’y attendre. On écoute une chanson – il s’agissait pour moi, avec 
 Suractifs depuis 2021 et récemment devenus membres de l’écurie
Suractifs depuis 2021 et récemment devenus membres de l’écurie  Nuage de lait et paysages qui blanchissent, l’heure est à des explorations plus intériorisées favorisées par le solstice d’hiver. La musique des genevois de
Nuage de lait et paysages qui blanchissent, l’heure est à des explorations plus intériorisées favorisées par le solstice d’hiver. La musique des genevois de  
 