
C’est une histoire qui pourrait sembler triste mais qui ne l’est pas.
Pas que.
C’est une histoire.
On y rencontre Bratsch et Tindersticks, on y rencontre pas mal d’amitié.s.
À ses bornes, on peut trouver deux vidéos, et c’est ainsi qu’elle peut être racontée, mais elle commence avant, on ne sait pas trop quand, et elle finit après, loin, on ne sait pas, on ne sait pas si elle finit.
On se contentera de ces bornes approximatives qui peuvent dire deux états des mondes, deux moments, ou ne rien dire de cela – les états des mondes, les états du monde – et dire tout autre chose – le monde n’est pas dans un état, tel ou tel, il est, il semble être, c’est bien suffisant. On a le droit d’y être triste, mais ce serait dommage de s’en tenir là.
Commençons par la fin. Continuer la lecture de « Lhasa de Sela, Lhasa (Tôt ou Tard / Audiogram, 2009) »
On se souvient forcément de la première fois. Surtout de la première fois où on a écouté une production 

En 2019, de nombreux classiques des années soixante et soixante-dix vont fêter de respectueux anniversaires (cinquante et quarante ans), mais n’existe-t-il pas des albums cultes (ou en passe de le devenir) plus proches de nous, auxquels nous pourrions davantage nous identifier, nous qui n’étions pas nés à la sortie de ces monuments ? En scrutant d’une attention débordante ma timeline facebook, je tombe sur un post de 
