Catégories sunday archiveÉtiquettes , , , ,

Serge Clerc, ligne claire

Comateens / Pochette : Serge Clerc
Comateens / Pochette : Serge Clerc

Si la passion pour la chose musicale nous a attrapés pendant les années 1980 – et en particulier lors de leur première moitié –, il était souvent impossible de dissocier le fond (les chansons) de la forme (ce qui les emballait, tout en nous emballant). Avec l’émergence du punk et des graphistes qui étaient tout à la fois voleurs et novateurs, certaines pochettes de 45 tours ou albums justifiaient à elles seules l’achat d’un disque – ou peu s’en faut. Dans un joyeux foutoir et avec un vent de liberté et de créativité qui allait faire voler en éclats la « chappe de plomb culturel » qui sévissait en France lors des années 1970, des dessinateurs allaient faire de leur 9e art un acteur majeur du monde de la musique et détruire les carcans. Continuer la lecture de « Serge Clerc, ligne claire »

Catégories mardi oldieÉtiquettes , , , ,

Eddy Current Suppression Ring, Primary Colours (Aarght! / Goner, 2008)

Mastered by Mikey Young, qui n’a pas un disque avec cette mention dans sa collection ? Depuis une quinzaine d’années, l’Australien travaille avec tout le monde, par exemple : Vintage Crop, Klaus Johann Grobe, Lewsberg, Exek, Charlene Darling, The Frowning Clouds, EggS, Ultimate Painting ou The Shifters… Au départ de ce bouillonnement artistique, il y avait un groupe, Eddy Current Suppression Ring. Dans les années 2000, la formation de Melbourne propose une musique punk viscérale et singulière. En l’espace de quatre ans, Mikey Young accompagné de son frère Danny ainsi que de Brad Barry et Brendan Huntley, publient trois albums magistraux. D’Eddy Current Suppression Ring (2006) à Rush To Relax (2010), le groupe australien pose ainsi les bases d’un son qui en a touché plus d’un à travers la planète. Continuer la lecture de « Eddy Current Suppression Ring, Primary Colours (Aarght! / Goner, 2008) »

Catégories chronique rééditionÉtiquettes , , ,

Daniel Darc, Amours Suprêmes (Water Music)

Via son label Water Music, Frédéric Lo – l’homme par qui Daniel Darc a ressuscité une dernière fois en 2004 avec l’immortel Crèvecœur – offre aujourd’hui au parfois discuté Amours Suprêmes – deuxième et dernier chapitre de ses aventures musicales avec l’auteur de Paris ou Je Suis Déjà Parti – une nouvelle vie en format digital. L’occasion était trop belle pour ne pas demander à l’amateur (de vin, de rock, de littérature, de vélo – dans le désordre, bien sûr) Michel Valente de rejoindre Section 26.

– Christophe Basterra

Continuer la lecture de « Daniel Darc, Amours Suprêmes (Water Music) »