En décembre 2002, au moment de la sortie sur la structure allemande Apricot Records de Reverb Deluxe, compilation de singles et d’inédits, nous avions rencontré Birdie, couple à la scène comme à la ville. En cette fin d’été 2018, à l’occasion du retour inattendu de Paul Kelly (ex-East Village, photographe, vidéaste) et Debsey Wykes (ex-Dolly Mixture, Saint Etienne) et juste avant leur prestation au Paris PopFest ce samedi 22 septembre, retour sur l’impeccable cassette qu’avait imaginée pour nous le tandem pour que l’on puisse mieux cerner leurs sublimes ambitions mélodiques et mélancoliques. Continuer la lecture de « Mixtape : Birdie »
Catégories festivals, selectorama
Selectorama : Xavier Boyer
Ce week-end, les indie kids avertis seront (presque) toutes et tous au Paris Pop Fest au Hasard Ludique. Samedi, gardez un peu de votre attention et de votre passion pour Xavier Boyer. Si Lawrence est la tête d’affiche, il serait dommage de passer à coté du Normand, l’un des plus beaux orfèvres de la pop d’ici, dont les deux albums nous ravissent. Une carrière solo plus succincte que celle de son autre groupe (Tahiti 80), mais au charme unique qui depuis vingt ans nous séduit toujours. Après avoir discuté avec lui du Mot‘ il y a quelques mois, nous sommes ravis de l’accueillir pour un second Selectorama, fort du différent du précédent mais certainement tout aussi attachant et intéressant. Continuer la lecture de « Selectorama : Xavier Boyer »
Catégories festivals, portrait
The Orchids
C’était déjà parfaitement avouable à l’époque, c’est rétrospectivement encore plus flagrant, The Orchids étaient bien le groupe le plus classe, le plus doué et le plus génial jamais sorti du giron de Sarah Records, demandez donc à Stuart Murdoch ce qu’il en pense. Et c’est bien à cette source, autant que chez Felt ou Kaleidoscope (UK) que se sont abreuvés jusqu’à plus soif les disques de Belle And Sebastian. Continuer la lecture de « The Orchids »
Catégories chronique nouveauté
Grand Blanc, Image au Mur (Entreprise/A+LSO)
Grand Blanc suscite dégoût ou excitation, et certains adjectifs fleurissent à son égard pour parfois formuler un rejet net. D’autres, en revanche, le voient comme la relève de la french pop (que l’on aime ici), le calant sur un piédestal à filer le vertige aux allergiques. Bref, à défaut d’un genre musical précis et comme tant d’autres, Grand Blanc réhabilite le pour et le contre, non pas dans les colonnes de sites ou magazines, mais dans la vie. Et c’est ça finalement qui est le plus étonnant. Continuer la lecture de « Grand Blanc, Image au Mur (Entreprise/A+LSO) »
Catégories chronique nouveauté
Astronauts, etc., Living In Symbol (Company Records)
Il y a toujours une part d’imprévu dans le succès d’un album. Un soupçon de chance, parvenir à tomber dans une bonne oreille avisée, ou toucher à l’intime d’une époque. Living In Symbol d’Astronauts, etc. semble être parti dans la vie avec un jeu intermédiaire. L’album sort certes sur un bon label (Company Records monté par Chaz Bundick de Toro Y Moi), mais début août, en plein été donc. Qui achète et écoute des nouveautés en plein cagnard ? Continuer la lecture de « Astronauts, etc., Living In Symbol (Company Records) »
Catégories chronique nouveauté
Tony Molina, Kill The Lights (Slumberland / import)
On se souvient tous plus ou moins (enfin surtout nous, les jeunes, qui l’avons vu de son vivant) de notre réaction énamourée et définitive à l’écoute du premier morceau d’Eliott Smith que nous ayons entendus. L’évidence d’un talent supérieur, d’une propension à toucher les étoiles l’air de rien, et surtout du décalage entre la vision humaine, pas ramenarde, presque banale de la chose malgré son caractère divin, et l’air de rien, rien à foutre. Cet aspect désespérément morose et déprimant, et puis, 20 ans après, des regrets et un culte aussi évident que facile. Continuer la lecture de « Tony Molina, Kill The Lights (Slumberland / import) »
Catégories chronique nouveauté
Vinyl Williams – Opal (Requiem Pour Un Twister)
Depuis quelques années, le revival psychédélique nous gratifie de disques plus ou moins réussis. Comment renouveler un genre musical qui cumule déjà plus d’un demi-siècle d’histoire, avec ses propres codes et ses icônes ? Parmi les réussites, il y a eu Thee Oh Sees et le tourbillon garageux ; plus récemment, Kikagaku Moyo et la scène japonaise. Continuer la lecture de « Vinyl Williams – Opal (Requiem Pour Un Twister) »