« Au pied de ton immeuble
tu descends tes poubelles
Tes deux mains dans la merde
Je t’attends bouche ouverte
Pour te dire que je t’aime
et avaler celle pour laquelle
j’ai patienté 13 heures devant un HLM
J’aurais préférer aller à H&M »
On ne sait pas trop sur quel pied danser avec ce couple de Grenoble (Poupard, donc : Laurie et David) qui consigne des petites tranches de vie sur 4-pistes (visiblement pour la troisième fois, parce qu’on a pas tout suivi, il faut bien l’avouer). Une étonnante chanson faussement réaliste piano-voix qui fait mouche en préambule (Le pont de ma jeunesse), des séquences de talk over sur un petit mur de son qui galope (l’adorable et effrayant Coma où un fil semblerait pouvoir se tisser naturellement avec Bambi de Diabologum période Palladium Rock ou Heaven Boulevard, par exemple), un duo garçon-fille forcément réussi (Pendant des mois), pas parce que c’est, en grammaire pop, mon exercice favori, mais parce qu’on dirait une version disloquée d’un duo Jacky-Lio qui me colle à la peau en ce moment, Un flic au coeur tendre concourant, lui, au prix du plus mélancolique hommage à nos génériques télé des années 80 (entre Cosma et De Roubaix). Mais vous n’étiez pas nés pourtant ? Vous connaissez Kojak, sérieux ? Continuer la lecture de « Poupard, Cérémonie Malgache (Choléra Cosmique) »
Qu’elle emprunte un chemin ou un autre, la musique de
« T’as fait un glitch dans mon cerveau,
L’art de faire des albums à la fois populaires et exigeants est un noble sacerdoce très sous-estimé. Il est si agréable d’aimer immédiatement une chanson et d’en saisir la qualité d’écriture au fil des écoutes.
Au commencement était le son, ceux qui ne l’ont pas encore compris pourront toujours se pencher sur ce florilège de disques essentiels qui a le mérite de ne pas ressasser le top 100 habituel mais de nous faire cheminer dans des paysages d’air, de vibrations et d’intonations puissantes et décalées.
Après avoir sorti à l’arrache
All I can do is offer up my own anecdotal evidence.