Superflu. Un groupe-culte ? Ça semble un peu exagéré. Pourtant, ça correspond peu ou prou à la définition donnée du genre : après tout, cette formation nordiste, active entre 1998 et 2007, a acquis un (petit) noyau dur d’amateurs dévoués. En suis-je ? Pas sûr. Je possède Tchin-Tchin (2000) et le tardif La Chance (2007), mais les écoute rarement.
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Il n’y a aucun plaisir à tirer de cet album. Aucune joie. Aucun contentement. Il n’y a rien à y faire, rien à y vivre, si ce n’est y errer sans but dans la tempête. Un très mauvais moment à passer seul, les yeux flasques et la gueule ouverte, pour mieux subir l’irrespirable odeur de décomposition qui s’en dégage. Dans le noir, évidemment. Qui voudrait contaminer le soleil d’un tel poison ?
On l’a vu
Stratocastors, le nom claquerait bien pour un groupe hommage à Eric « papa » Clapton et Mark « rasant » Knopfler. Nous imaginons déjà quatre fringants quinquas, fièrement équipés de Fender Strat’
En 2003, Josh Rouse, alors joli espoir indie sans trop d’envergure, avait réussi un coup de maître en signant l’une des œuvres les plus nostalgiques et élégantes de la décennie, le magnifique
Les petites maisons de disques indépendantes françaises auraient-elles trouvé une corne d’abondance de groupes en Australie ? Après
En dépit de quelques beaux exemples, le succès d’Ariel Pink ne profite guère à ses vieux amis. Ces jours-ci, Julia Holter et John Maus font figure d’exception après quelques années d’indifférence – on ne cessera de rire en songeant à l’accueil de Songs en 2006 par les médias qui l’encensent aujourd’hui. Et pourtant, entre Norah Keyes (The Centimeters, Rococo Jet), Robert Robinson (Sore Eros), Matt Fischbeck (Holy Shit), Geneva Garvin (Geneva Jacuzzi), le loufoque Harry Merry et Greg Dalton (Gary War), le talent ne manque pas…
Qu’il fasse sortir de votre bouche sèche un soupir de contentement ou une nausée incontrôlable, impossible d’enlever au troisième album de The Garden, Mirror Might Steal Your Charm, son étourdissante propension à provoquer des réactions aussi épidermiques qu’imprévisibles. Depuis