
La vie de Max Clarke aurait pu prendre une tournure tout à fait différente : c’est en terminant ses études d’illustration à Chicago que l’américain, prêt à embrasser la carrière de graphiste qui l’attend, réalise que son passe-temps, l’écriture de chansons, est bien tout ce qui ne s’apparentera jamais pour lui à du travail. Après Alien Sunset, recueil de six balades au charme brut et hors du temps révélé l’année dernière, Hollow Ground, paru en mai sur Jagjaguwar, confirme le talent d’un fin mélodiste qui ne s’est, pour sûr, pas trompé de voie. Un premier album plus sophistiqué mais toujours aussi élégant, entre folk psychédélique et pop baroque, que l’américain présente sur scène avec de musiciens de choix, échappés le temps d’un été des joyeuses bandes de Woods et de Quilt. Quelques minutes avant leur représentation à La Route du Rock, c’est avec un peu de difficulté, le regard fixé au sol, que l’artiste introverti a accepté de s’ouvrir le temps d’un court entretien sur son succès inattendu, la poésie et la mélancolie qui l’habite.

Plus de cinq ans après son remarquable prédécesseur, Bon Voyage, second album de Melody Prochet, voit le jour tel un miracle. Le miracle d’un nouveau printemps, recouvrant pour la provençale de longues années de peines et de désillusions. Parmi elles, une rupture avec le leader de 
La fécondité de la scène indie pop australienne a beau ne plus être un secret depuis longtemps, il est une ville qui ne cesse de fasciner par la qualité des groupes qu’elle enfante : Melbourne. Les labels y fleurissent tandis que les voisins se rendent à l’évidence et y déménagent.
Il aura fallu attendre cinq ans pour que le quintet australien 
C’est au fin fond de la campagne bretonne que The Missing Season s’est réuni, en huit-clos, pour engendrer son sixième album. Frequency est un produit brut, enregistré en une seule prise, les voix seules ayant été ajoutées au mixage ; volonté des rennais de retranscrire au mieux leur résonance sur scène et l’esprit de corps qui les anime. Que l’on se rassure : s’il se place sous les auspices du terroir, le quintet n’a pas seulement été biberonné au lait de chèvre – comme le laisse penser le visuel de la pochette – et délivre là son album le plus pop, le plus électrique.