
De l’amitié entre le photo-reporter Seamus Murphy et la singer-songwriter PJ Harvey, nous savions déjà qu’il en avait résulté un album de cette dernière (Let England Shake en 2011) mis en images par une série de courts films réalisés par ce dernier. Cet album ajoutait une corde inattendue à l’arc discographique de la mythique recluse du rock britannique qui, parmi les multiples masques souvent introspectifs égrenés au fil de sa solide carrière, nous offrait cette fois-ci un visage tourné vers une observation grave mais poétique du monde extérieur, sous la forme d’un portrait de l’Angleterre qu’on ne savait pas encore pré-Brexit. Continuer la lecture de « FAME 2020 : A Dog Called Money de Seamus Murphy, avec PJ Harvey »
J’ai une affection toute particulière pour les âmes qui ne débarquent jamais à l’endroit où elles sont attendues. J’ai une affection toute particulière pour ces amitiés au long cours qui se font et se défont au gré d’un hasard qui semble fort étonnement déterminé par l’Univers. Ce n’est plus le goût du cœur qui parle, mais quelque chose de plus grand que soi quand tout à coup débarque dans votre vie une figure qui fut loin pendant un temps, mais dont le visage apparaissant soudain vous rappelle à quel point votre amour pour elle a été d’une constance absolue. Ce bel-ami s’appelle
Il y a un truc que les Américains savent faire, c’est avoir une sorte de singer-songwriter charmant dans chaque (aéro)port. Ici, c’est l’Illinois, c’est Chicago, ça pourrait être n’importe qui mais c’est
Nous en sommes tout juste aux Saints de glace et le printemps, bien qu’encore débutant et timide, déjà nous apporte son lot de précieux présents sous forme d’une épiphanie opaline et apaisée. Cependant, j’avoue mon retard puisque c’est à l’automne dernier que
J’écoute ce disque et ça me donne l’envie de crier cette chose certes pas très originale mais pourtant vraie : « Attention OVNI ! ». Car il faut malgré tout encore et toujours le répéter — contre le lieu commun justement –, la science-fiction peut tout à fait être l’apanage du féminin. Faut-il encore rappeler l’existence fondamentale de l’œuvre d’

