
Toujours, ces deux chansons ont formulé un surgissement. A Spasso et Ancora Tu. Deux étoiles gigantesques coincées dans une mappemonde décidément trop réduite. Elles venaient là, à traîner, magnifiquement leur mélancolie, leur paroi de calcaire glacée de mistral. Calcaire trop blanc, musique trop belle. Quel surgissement à chaque fois que ces deux chansons, avançant avec indolence, dans le R/O/C/K/Y de The Married Monk, formant comme une rêverie renouvelée. C’est un disque tavelé de rancœur, de douceur, de funambulisme et de mille autres aspects étincelants ou pas. Continuer la lecture de « Fabio V. »

On peut être heureux dans la vie sans écouter les 


Face à la virtuosité d’artistes en plein étalage de leurs facultés, deux réactions peuvent sauter à la gorge : une viscérale crispation, trouvant son origine dans une sorte de mépris vaguement jaloux face à tant d’esbroufe mains-dans-les-poches, ou une bien plus sereine envie d’ouvrir grand les tympans pour ne rien louper de ce perpétuel bouquet final. La frontière est mince entre l’une et l’autre, tenant bien souvent à des pas-grand-chose, des attitudes imperceptibles, des jugements sans doute superficiels. Et c’est ainsi qu’à l’opposé d’autres projets pompiers et agaçants avec lesquels ils partagent pourtant la passion des grandes fresques indie-rock épiques et doucement indulgentes (