
Si les professionnels de la profession connaissaient son nom pour ses activités de journaliste passionné de musique pointue et attaché de presse auprès de labels indés ou de manifestations musicales de qualité comme la Villette Sonique première version, Adrien Durand a mené sa barque en navigant vaillamment dans des sphères plus indépendantes, comme avec son projet Le Gospel, brillant fanzine DIY qui explore autant la musique que le cinéma ou la littérature. Devenue depuis également maison d’édition (nous vous avions déjà parlé de L’Histoire secrète de Kate Bush (& l’art étrange de la pop) de Fred Vermorel et des Heures défuntes d’Alice Butterlin ici), il poursuit également une analyse intime de ses passions à travers plusieurs livres au format poche comme et Je suis un loser, Baby et Je n’aime que la musique triste, donc ce troisième essai, Tuer nos pères et puis renaître, pourrait être logiquement la suite de son voyage en terres de l’underground et des contre-cultures. Ni Gonzo, ni autofiction, il évoque quelques figures tutélaires qui l’ont marqué, de Al Pacino à J.D. Salinger, en passant par Karen Dalton, Gram Parsons, Vincent Gallo, Richard Hell ou John Cassavetes. Avant la sortie de son premier roman à la rentrée, Cold Wave (Othello/Le nouvel Attila), il a choisi pour nous quelques pierres blanches parmi ses lectures. Continuer la lecture de « Selectorama livres : Adrien Durand (Le Gospel) »